Le 20 août 1955, dont le 57e anniversaire coïncide avec le cinquantenaire de l’Indépendance.50 ans après l’indépendance, des aspects de l’histoire de notre révolution sont occultés et méconnus. Faire connaître l’histoire en lui conférant sa juste valeur, sera la meilleure réponse.
Des noms qui ont marqué l’histoire de Mostaganem
Bencheikh Abdelkader, dit Kadi Bezaouch est né le 04 juillet 1927 à Mostaganem, issu d’une famille modeste et honorable, il est le fils de Bencheikh Belkacem. Le Chahid Kadi Bencheikh a passé sa jeunesse et vécu à Tigditt. Benzohra Ghali est né le 18 mai 1931 à Mostaganem fils de Djilali et Rezgui Kheira, il vécu dans un environnement familial des plus modestes, à Tijditt, Un homme courageux et intelligent. Abdallaoui Abed né le 16 novembre 1931 à 30 mètres de la grand place centrale de Tigditt (Souika El Fougania) à Mostaganem. Touil Mohamed, natif de Kheir Eddine (ex-Tounin) est né le 28.11.1938, issu de la fraction des « chourfa, Le jeune Touil Mohamed âgé à peine de 23 ans a préféré sacrifier sa jeunesse et sa vie pour une cause des plus nobles. Benyahia Belkacem, est né le 11 janvier 1924 à Mostaganem, qui est arrivé à se hisser dans le rang des grands devenant ainsi le symbole de toute une région qui peut être fière de lui et a été élevé au sein d’une famille nationaliste. Boumedienne Mohamed, dit Si Kheir Eddine est né en 1922 à Douar Ouled Sidi Bouzid Ain El Kitar commune de Sidi Khattab et fils d’Abdelkader et de Kheira Gouaiche, on dit de lui pour ceux qui l’ont connu que c’était une personne très intelligente et très sage. Borji amar, comme l’a si bien décrit l’un de ses compagnons de lutte, c’est tout un pan de vérité qui devrait souscrire à certaines vérités, pour que les générations sachent. Ce martyr qui est l’un des premiers dans l’action du 1er novembre 1954, n’est pas qu’un simple individu, mais une sommité de par sa bravoure lors du déclenchement de la lutte de libération nationale. Aujourd’hui son histoire nous prend par la main pour nous guider sur les traces de celui qui nous a précédés dans la mort car nous mourrons tous un jour. Benabdelmalek Ramdane, 1 er chahid de la révolution algérienne, à l’occasion de sa mort et qui est devenu l’une des plus grandes figures emblématiques de la région. Il fut tué au combat le 4 novembre 1954 près de Sidi Ali au cours d’un accrochage entre son groupe et les forces d’occupation. Il fut ainsi le premier chef militaire de la Révolution qui est tombé au champ d’honneur. Son nom fut donné à la commune sur le sol de laquelle il tomba au champ d’honneur, Ouillis aujourd’hui Benabdelmalek Ramdane. Ce 4 novembre 2011 est une journée de commémoration et de recueillement, pour toute la région du Dahra.
Les douars Hadjadj et EL Hachem : Le berceau de la révolution
Hadjadj, de Jeanson ou les caves de la Mort ,Comment oublier une telle époque, et comment oublier les horreurs, les tortures, l’exploitation et l’arbitraire de ceux qui étaient venus spolier l’algérien de sa terre faisant de lui un esclave ? Les survivants de la localité de Hadjdj « Ex Bosquet » se souviennent surement cinquante ans après, de ces pieds noirs qui ont été des maîtres dans une région où l’on devait suer pour gagner sa maigre pitance. Douar d’EL Hachem ,est un haut lieu de mémoire et de recueillement, pour avoir été au centre de la nébuleuse historique du Dahra, il incarne une page d’histoire des plus riches de par le rôle majeur qu’il aura joué durant la révolution, devenant le plus important centre de coordination et de transit de la région et ce dès le déclenchement du 1er novembre 1954. Quand on parle de Hachem, c’est tout un historique, qui se met en place de par la mémoire de ce lieu et des hommes qui ont été les artisans d’un pan de l’histoire de la région de Mostaganem, mais malheureusement qui a tendance à s’estomper, voire jeter aux oubliettes. La Révolution se renforçait et les événements se sont accélérés après le 20 août : la situation en Algérie est inscrite à l’ordre du jour des travaux de l’assemblée générale de l’Onu le 30 septembre 1955 à la demande de 15 pays sur les 29 qui avaient participé à la conférence de Bandoeng. L’offensive du Nord-Constantinois a enfin poussé la France coloniale à quitter le Maroc (indépendant le 3 mars 1956) et la Tunisie (indépendance le 20 mars de la même année) dans le but de jeter toutes ses forces militaires et politiques dans une dernière tentative de garder ? L’Algérie française». Le 20 août 1955 n’a pas manqué de poser de nouveaux défis et non des moindres à la Révolution. Les jeunes qui sont appelés à s’unir au service du pays avaient joué un grand rôle durant la guerre de libération, affirmant qu’« ils auront le même rôle durant toutes les étapes à venir dans la vie du pays. Il est temps maintenant de déléguer la responsabilité aux jeunes et de leur faire confiance, d’autant plus qu’ils représentent 70% de la société.