La maison de l’artisanat de la capitale de Tin-Hinan abrite depuis, hier, le 17e Salon national de l’artisanat saharien avec 118 exposants, issus de 29 wilayas du pays, dont 33 de la région de l’Ahaggar.
À l’initiative de la Chambre d’artisanat et des métiers (CAM) de la wilaya de Tamanrasset, la maison de l’artisanat de la capitale de Tin-Hinan abrite depuis, hier, le 17e salon national de l’artisanat saharien avec 118 exposants, issus de 29 wilayas du pays, dont 33 de la région de l’Ahaggar.
Le coup d’envoi de cette manifestation, placée sous le thème “Artisanat, axe de développement local, a été donné en présence des autorités locales et quelques personnalités de la région ayant mis en exergue l’importance de ce genre d’évènements pour la préservation du patrimoine culturel matériel et la promotion du métier d’artisan, particulièrement dans cette région touristique par excellence. Ainsi, des expositions sur l’orfèvrerie, la bijouterie traditionnelle, le tissage, la poterie, la dinanderie, la maroquinerie, la tapisserie, le travail du bois, l’habille traditionnel et la céramique sont au programme de ce salon.
Ce dernier se veut une opportunité de mettre en relief les capacités créatives des participants, souligne le directeur de la CAM, Mourad Saïdani en indiquant qu’un grand espace d’exposition a également été réservé à la production de l’école-pilote de gemmologie ouverte dans la wilaya à l’effet de mettre en évidence les retombées directe de cette institution sur le développement de la taille de pierre et la fente de bijoux et d’orfèvrerie.
Cette édition qui s’étalera jusqu’au 31 du mois en cours a été jalonnée par la participation de 12 apiculteurs de la ville des Roses, Blida, et ce dans le but de susciter l’intérêt des jeunes locaux désirant investir dans ce créneau d’activité. Pour l’animation du salon, la CAM a fait appel à des clowns qui se sont assigné pour mission de donner des spectacles et des pièces théâtrales sur des thèmes bien précis, lesquels visent à sensibiliser les jeunes et moins jeunes sur la sauvegarde et le développement de l’artisanat saharien à travers l’exploitation des richesses et potentialités locales, à l’exemple du cuir et l’argile.
Les meilleurs exposants, stands et produits seront, faut-il le noter, récompensés le jour de la clôture. À ce propos, notre interlocuteur a tenu à préciser que la commission de sélection, composée de représentants de la formation professionnelle, de la direction de la culture, de l’inspection de la direction du tourisme et d’artisanat, de la CAM, favorisera les ateliers vivants et tiendra compte de la présentation et l’étalage des produits exposés.
Une exposition d’articles de presse réalisés sur les précédentes éditions, est prévue lors de ce salon organisé dans le cadre du fonds de la promotion des activités artisanales. À noter que l’entrée à ce salon est payante cette année. Les visiteurs doivent s’acquitter d’un prix symbolique de 10 DA pour accéder aux stands.