Rebondissement dans l’affaire d’Albert Dominique Ébossé. L’attaquant de la JS Kabylie, tué le 24 août 2014 au stade du 1e Novembre de Tizi Ouzou, ne serait pas victime d’un projectile mais aurait subi « une agression brutale » selon Jean-Jacques Bertrand, avocat français et représentant de la famille du défunt camérounais, rapporté samedi 13 décembre par le quotidien sportif français L’Équipe.
L’autopsie effectuée sur Albert Ébossé « a révélé des fractures des vertèbres cervicales et de la clavicule », a indiqué Jean-Jacques Bertrand. Des blessures qui ne pourraient être causées par un jet de pierre. Évoquant le rapport et les photos de l’autopsie, il a mis en cause lors d’une conférence de presse tenue à Douala les résultats avancés en Algérie au lendemain de la tragédie, accusant les autorités locales de vouloir étouffer l’affaire.
« J’ai, à deux reprises, par mails, par fax et lettres recommandées, demandé au procureur de Tizi Ouzou où en était son enquête, je n’ai eu aucune réponse. Même chose de la part de son club. C’est un dossier qui n’avance pas en Algérie. Nous avons le sentiment que les autorités en Algérie veulent minimiser ce drame. Nous souhaitons réveiller les esprits et les consciences », a-t-il ajouté.
Le représentant de la famille de l’attaquant camérounais, assassiné selon les autorités algériennes à la réception d’une ardoise tranchante ramassée dans un chantier près du stade de la JS Kabylie, entend rencontrer les hauts responsables du Cameroun et de la Confédération africaine de Football (CAF) pour poursuivre en justice les auteurs d’un tel acte.