La première période du match entre les Etats-Unis et l’Algérie fut plaisante et riche en occasions. Mais le nul ne fait pas les affaires de ces deux équipes puisque les deux formations en présence sont éliminées.
Elles devaient donc impérativement marquer en seconde période. C’était donc le grand jour pour les camarades de Karim Ziani. Les Verts avaient disputé hier un match capital avec, à la clé peut-être une qualification historique aux huitièmes de finale. L’euphorie du dernier bon résultat face à l’Angleterre (0-0) retombée, Rabah Saâdane a certainement insisté sur le fait que le plus dur restait à faire.
Les Américains ont joué leur va-tout également lors de ce match. Pour eux, seule une victoire compte et ils étaient sans doute plus motivés que lors des deux premiers matches.
Les Verts ont fait ce qu’ils ont pu et répondu dans les duels car l’engagement était vraiment élevé au cours de cette empoignade.
Certes, l’EN a déjoué les pronostics face au favori du groupe vendredi passé, mais, lors de ce match, les Algériens étaient appelés à faire le jeu et à inscrire au moins un but. Force est de constater que l’Algérie n’a pas su marquer le moindre but durant cette Coupe du monde.
Sur le plan tactique, nous étions impatients de voir quelle option nos joueurs allaient choisir pour contrer ce redoutable adversaire.
En tenant compte des spécificités physiques des défenseurs américains, Saâdane aurait insisté sur le jeu au ras du sol, les passes courtes et notamment sur les centres à partir des ailes
L’autre atout pour les camarades de Lacen serait le temps de possession de balle, qui avait joué contre nos adversaires surtout en première période.
Vu l’importance de ce match, on savait que ça allait se jouer sur des détails. En fin de compte, l’Algérie s’est inclinée devant les Etats-Unis (1-0) et quitte la Coupe du monde 2010 dès le premier tour. Les Algériens n’ont pas inscrit le moindre but lors du tournoi et terminent derniers du groupe C. Les Américains finissent en tête et sont qualifiés, tout comme l’Angleterre.
H. M.
