L’avant-projet du code du travail est en cours d’ »enrichissement » par les partenaires sociaux, a indiqué mardi à Alger le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi.
S’exprimant en marge d’une rencontre réunissant les directeurs de wilaya de la Caisse nationale de la sécurité sociale des non-salariés (Casnos), le ministre a ajouté que d’ici la fin du premier semestre en cours, une réunion aura lieu entre le département ministériel qu’il dirige et les partenaires sociaux, lesquels ont été destinataires d’une copie de l’avant-projet du code du travail.
La rencontre en question permettra un « échange d’informations » autour des dispositions de ce texte de loi et « des observations des uns et des autres » y afférentes, a-t-il poursuivi.
Interrogé, par ailleurs, sur l’ordre du jour de la prochaine tripartite, prévue en juin prochain, il a fait savoir qu’il sera arrêté par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, « en concertation » avec les partenaires sociaux.
Abordant la commission interministérielle chargée du suivi des revendications professionnelles des jeunes du sud du pays, M. El-Ghazi a fait que des concertations sont en cours avec les ministères concernés par la question, à savoir ceux de l’Intérieur et des Collectivités locales, de l’Energie et des Mines ainsi que de la Formation professionnelle pour établir la composition de cette commission.
Interpellé sur les accidents de travail dont sont parfois victimes les immigrants issus de pays subsahariens établis en Algérie, notamment dans les chantiers de construction, le ministre a rétorqué que les lois régissant le travail des étrangers « sont connues ».
M. El-Ghazi a souligné que ces communautés étrangères « ne se trouvent dans notre pays par souci de travail mais pour des considérations politiques et de sécurité », préconisant, par conséquent des solutions « politiques et non pas économiques » à leur situation.
Il a rappelé, dans ce sens, les mesures engagées par le gouvernement algérien, en concertation avec ceux du Niger et du Mali, pour trouver des solutions à leurs ressortissants en Algérie.