L’avant-projet de révision de la Constitution largement relayé par la presse arabophone londonienne

L’avant-projet de révision de la Constitution largement relayé par la presse arabophone londonienne

L’avant-projet de révision de la Constitution annoncé mardi par le ministre d’Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, a été repris mercredi dans les détails par la presse arabophone paraissant à Londres.

Selon le quotidien « Al-Hayat », l’avant-projet de révision constitutionnelle prévoit une « limitation des mandats présidentiels à un seul mandat renouvelable une seule fois annulant ainsi l’amendement de 2008, outre la promotion du Tamazight en langue nationale et officielle ».

L’avant-projet de révision de la Constitution algérienne « a conforté les prérogatives du président de la République en le qualifiant de garant de l’indépendance de la Justice », ajoute le quotidien.

Le journal a également rapporté une déclaration que lui avait accordé le Secrétaire général du FLN, Amar Saadani au sujet des amendements, dans laquelle il a fait part de sa satisfaction « des amendements prévus dans l’avant-projet de révision de la Constitution, lesquels ont tenu compte de toutes les propositions faites par sa formation politique ».

Titrant en gras « Un amendement constitutionnel annule la présidence à vie », Asharq Al-Awsat a évoqué le même thème sous un autre titre « La Constitution garantit la promotion du Tamazight en langue nationale et officielle ».

Reprenant dans les détails l’avant-projet de révision de la Constitution, le quotidien a cité certains observateurs ayant estimé que la promotion de la langue amazighe en langue officielle poserait problème vu que l’Etat serait appelé à utiliser deux langues officielles contrairement à plusieurs autres pays où une seule langue officielle est adoptée ».

Pour ce qui est de la garantie de la liberté de manifester pacifiquement, le quotidien a écrit que l’ »opposition reprochait au Gouvernement l’interdiction des manifestations dans les rues prétextant la situation sécuritaire ».

Le journal a également repris des avis de certains analystes politiques algériens dont la position du Mouvement de la société pour la paix (MSP) qui a estimé dans un communiqué que l’avant-projet de révision de la Constitution ne « permett pas à la majorité parlementaire de former un gouvernement ».