L’autre scandale du makhzen contre l’Algérie

L’autre scandale du makhzen contre l’Algérie

Décidément le makhzen ne veut plus mettre fin à sa campagne haineuse contre l’Algérie. Non satisfait d’avoir organisé et couvert l’attaque contre le Consulat d’Algérie à Casablanca et l’arrachage odieux de son drapeau du haut de l’édifice au mépris des conventions internationales, voilà qu’il récidive de manière presque tout aussi voyou.

Les représentant du parlement algérien aux travaux du colloque international organisé à l’occasion de la commémoration du cinquantenaire du Parlement marocain, MM le député Brahmia Mohamed Chérif et le sénateur Adam Kobi, ont vécu jeudi un mauvais quart d’heure dans l’enceinte du parlement de sa Majesté.

Pour cause, ayant consenti a assurer la présence algérienne à cette “fête marocaine” malgré l’affaire du drapeau, nos deux parlementaires ont entendu des vertes et des pas mûres. C’est à un véritable traquenard auquel ont eu droit nos deux représentant ainsi que l’ambassadeur d’Algérie à Rabat lui aussi présent à ce colloque.

Aussitôt après les discours d’ouverture, un députés marocain de “Al Istiqlal” de l’incorrigible Hamid Chebat s’en allé à de longs commentaires odieux sur l’Algérie.

“Que Bouteflika aille…”

Ce n’était pourtant ni l’objet ni le lieu pour débiter sa haine contre notre pays à fortiori en présence des députés algériens que le parlement marocain a invité officiellement. Mais il faut croire que l’Algérie est devenue un abcès de fixation pour les porte voix du makhzen qui ne ratent aucune occasion pour répandre leur fiel, foulant toute règle de bienséance et d’hospitalité due à un invité.

Ce député marocain est ainsi tombé à bras raccourcis contre l’Algérie pour sa position par rapport au dossier du Sahara occidental en des mots durs selon le représentant de l’APN, Brahmia Mohamed Kobi qui a témoigné à partir de Rabat via une chaîne privée algérienne.

Pire encore, un autre ancien député celui-là, a poussé le ridicule jusqu’à se “payer”, séance tenante, la tête du président algérien Abdelaziz Bouteflika qu’il a cité nommément, lui reprochant la fameuse lettre lue en son nom devant la société civile africaine à Abuja et dans laquelle il réitérait le soutien de l’Algérie au droit d’autodétermination du peuple sahraoui et à élargissement du mandat de la MINURSO à la protection des droits de l’homme.

“Quant à Bouteflika, qu’il aille…”, a -t-il lancé toute honte bue, selon le témoignage du député Brahima Mohamed Chérif qui s’est excusé de ne pas terminer cette insulte tel qu’elle a été prononcée de vive voix au parlement marocain devant plus de 500 personnes dont des représentants des pays étrangers. Un vrai scandale !

Les trois représentants algériens qui n’en croyaient pas leurs oreilles, ont aussitôt quitté l’enceinte malgré la tentative des organisateurs de les en empêcher. Le Makhzen et ses fidèles serviteurs a donc sévi une nouvelle fois foulant aux pieds les usages diplomatiques en la matière. Encore heureux, que les président du Sénat et de l’APN, Abdelakder Bensalah et Ould Khelifa n’aient pas fait le déplacement. Ils auraient été tout simplement humiliés comme l’ont été le député et le sénateur. Et dire que l’Algérie tente d’apaiser la tension avec ce voisin encombrant malgré le fait qu’elle soit victime de ses agissements.