En 2014, c’est-à-dire à l’achèvement du programme quinquennal qui démarre, le secteur de la jeunesse et des sports devrait être doté en termes de patrimoine de 9.000 infrastructures.
En présentant le bilan de son département, le ministre de la Jeunesse et des Sports a pu faire état de l’évolution du secteur à travers la réalisation d’infrastructures ou la prise en charge de jeunes dans le nombre de programmes d’animation socio-éducative. Ces programmes ont concerné des milliers de jeunes intégrés dans des établissements spécialisés ou concernés par la pratique sportive.
L’intérêt aujourd’hui est dans cette prise de conscienpce que le sport scolaire constitue bien le vivier en matière de formation axée sur la performance. Ainsi, plus de 6.000 jeunes sont impliqués et leur intégration assurée dans le cadre d’établissements et de classes pédagogiques couvrant à ce stade 39 wilayas.
En termes d’infrastructures sportives, on note le lancement de deux complexes : l’un à Tizi Ouzou, l’autre à Douéra, alors que l’enveloppe budgétaire allouée pour le secteur, à l’horizon 2014, est évaluée à 236 milliards de dinars. Le sport de haut niveau occupe, bien entendu, une place qui a son importance. Cela concerne principalement la mise à disposition des équipes nationales participant aux grandes compétitions internationales, de plans de préparation spécifiques. La prise en charge d’actions en faveur du football professionnel est à signaler également.
Le programme à l’horizon 2014, évoque la réalisation pour les équipes nationales, toutes disciplines confondues, de centres de regroupement et d’entraînement répartis sur l’ensemble du territoire répondant, comme annoncé, aux standards internationaux, 4.000 projets au total sont recensés qui viendront compléter le total de 9.000 infrastructures prévues à l’achèvement du programme, à l’horizon 2014.
Dans ses recommandations, le Président de la République a longuement insisté sur une relance effective du sport à l’école et à l’université, Les collectivités locales doivent être à même de pouvoir dégager les moyens nécessaires dans cette entreprise qui doit s’étendre aux activités de loisirs à tous les niveaux. La pratique sportive à la base est la source même d’une bonne préparation à la performance. Tout est alors question de prise en charge.
Les grandes nations sportives à travers le monde donnent à ce titre-là le meilleur exemple. L’Algérie a tout à gagner en s’inspirant de ces expériences qui marquent le mouvement sportif international. Cette pratique sportive doit se faire dans une saine émulation, dans le respect des questions de déontologie et d’éthique, sans négliger bien sûr les résultats.
L’Etat consacre, en effet, de gros efforts en faveur de la promotion du sport dans notre pays. A travers le bilan présenté par le ministre de la Jeunesse et des Sports, on perçoit bien une volonté politique qui consiste à vouloir propulser le sport à des niveaux supérieurs. Il a le nécessaire sport de masse qui doit concerner une très large partie de la jeunesse de notre pays. Il y a le sport de performance ou l’élite qui doit conduire à la performance et à la présence de notre pays dans les compétitions internationales, avec à la clé une partipation aussi honorable que possible.
Tahar Mohamed Al Anouar