L’auteur de l’attentat suicide perpétré vendredi dernier à Ouargla a été identifié, apprenons-nous de source sûre. Il s’agit d’un repris de justice, ajoute la source sans donner plus de détails. Autre chose, les enquêteurs ont découvert un fusil d’assaut de type kalachnikov à bord du véhicule tout-terrain bourré d’explosifs, utilisé dans l’attentat. Le véhicule en question avait été récemment vol
Un officier de la Gendarmerie nationale et trois autres gendarmes ont été blessés dans cet attentat. Le bilan déjà sanglant aurait pu être plus lourd n’était la vigilance des gendarmes postés à l’entrée du siège du commandement régional de Ouargla ciblé par l’attentat.
Le conducteur du 4×4 piégé avait, à 5h, tenté d’accéder à l’intérieur de la bâtisse avant d’être accroché par les éléments de la gendarmerie présents sur les lieux qui ont stoppé le véhicule.
Comprenant qu’il ne pouvait accéder à l’intérieur de la bâtisse, le terroriste l’a fait exploser. Pour rappel, le général-major Ahmed Bousteila s’est rendu le jour même de l’attentat à Ouargla, accompagné de plusieurs spécialistes de l’Institut national de criminologie et criminalistique (INCC).
Il avait présidé une réunion très importante avec les cadres des groupements des wilayas du Sud et de l’Est de la Gendarmerie nationale, au cours de laquelle il a ordonné «la lutte sans relâche contre le terrorisme quelle que soit son appellation».
Quelques heures après l’attentat, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a revendiqué l’attaque terroriste, rappelle-t-on. La même organisation terroriste avait, auparavant, revendiqué l’enlèvement de trois Européens dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, l’attentat suicide perpétré, le 3 mai 2012 contre le siège du groupement de gendarmerie de la wilaya de Tamanrasset et l’enlèvement, le 5 avril en cours, du consul général d’Algérie à Gao (ville du nord du Mali) et six autres diplomates algériens, rappelle-t-on.
Mounir. Ab