Dans un communiqué, signé vendredi dernier, l’organe qui se qualifie de « commission de l’information d’El-Qaïda au pays du Maghreb » a revendiqué l’attentat perpétré mercredi dernier à Mansourah dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj.
L’organisation de Droukdel qui reconnaît la perte d’un terroriste, un certain Abu Bassir, cherche à trouver l’impossible, soit une justification à ses actes rejetés par les Algériens qui ne veulent plus mener une vie rythmée par la mort et le désespoir.
Selon les termes du communiqué, balancé sur la toile, le tort des gendarmes est d’escorter des travailleurs chinois sur le tronçon Bordj Bou-Arréridj – lieu de leur travail à côté du M’hir.
Toujours selon l’organisation terroriste, l’attentat a duré à peine quelques minutes et les victimes civiles ont été touchées par les balles des gendarmes, ce qui ne correspond pas aux témoignages des rescapés comme celui donné par l’un d’eux à notre correspondant.
Plus, allant dans la désinformation, le GSPC revendique la seule blessure, légèrement, de la jeune Aïcha, voir notre édition d’hier, allant jusqu’à prétendre qu’elle fut soignée sur place par le médecin des hordes qui lui auraient remis une somme d’argent pour couvrir les frais de sa prise en charge ultérieure.
Des soins, des excuses et une compensation …l’espace de quelques minutes comme ont tenu à le rappeler les rédacteurs du communiqué.
Enfin, la missive, donne un chiffre de 24 gendarmes assassinés au lieu des 18 comme si l’enterrement des victimes se faisait dans des pays autres que l’Algérie et dans d’autres contrées que leurs villages et villes natales où les populations les ont accompagnées à leur dernière demeure en véritables martyrs.