L’Association nationale des parents d’élèves satisfaite

L’Association nationale des parents d’élèves satisfaite
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Le président de l’Association nationale des parents d’élèves, Ahmed Khaled, s’est dit satisfait de l’élaboration des programmes scolaires de deuxième génération, soulignant que ces réformes donneront leurs fruits d’ici cinq ans.

Lors d’une conférence de presse organisée hier à El-Moudjahid, Ahmed Khaled a indiqué : « En tant qu’enseignant, je défends à 100% la réformes concernant les programmes scolaires. » Ahmed Khaled a estimé que les programmes de deuxième génération mettront fin au « parcœurisme » comme méthode d’assimilation des connaissances, car ils orienteront davantage l’élève vers la compréhension.

« L’Association nationale des parents d’élèves s’intéresse, en plus de la référence nationale des matières d’apprentissage, à l’approche moderne prônée dans les nouveaux programmes », a-t-il souligné.

« Nous espérons qu’avec cette nouvelle approche, nos enfants seront plus orientés vers la compréhension et l’expérimentation que le vers « parcœurisme », soutient Ahmed Khaled. Pour rappel, les associations de parents d’élèves et les syndicats du secteur de l’éducation ont eu les grandes lignes concernant ces programmes de deuxième génération.

LG Algérie

Les procédés toucheront, selon Ahmed Khaled, tous les paliers, mais leur application concernera en premier lieu les première et deuxième années du cycle primaire. Les élèves bénéficieront d’un ouvrage unique à partir de l’année prochaine.

Le président de l’Association des parents d’élèves a salué cette initiative qui, selon lui, est très bénéfique pour les élèves. « L’allègement du trousseau scolaire pour les élèves du cycle primaire et ceux du cycle moyen est l’une de nos revendications depuis plusieurs années », a affirmé Ahmed Khaled.

Ce dernier a insisté sur les problèmes de santé causés par le poids excessif des cartables, notamment pour les élèves du cycle primaire. L’interlocuteur a également fait savoir que la mise en application de ces programmes suppose la répartition du volume horaire, notamment au niveau du cycle primaire.

Par ailleurs, le président de l’Association des parents d’élèves n’a pas manqué de faire part de sa satisfaction quant à l’amélioration de leur relation avec le ministère l’Education suite à la venue de la ministre actuelle. « Avant, les portes du dialogue étaient fermées », a-t-il regretté. Selon lui, le ministère travaille aujourd’hui dans la transparence, consultant les partenaires sociaux dans les différents sujets concernant l’école algérienne.

Ahmed Khaled a révélé que concernant plus de 90% des décisions prises par le ministère, nous avons été consultés ainsi que les autres partenaires sociaux.

S’agissant du phénomène de l’absentéisme des élèves en classes d’examen, notamment lors du troisième trimestre. il a estimé que les parents d’élèves et le ministère de tutelle ont une grande part de responsabilité puisque « les sanctions ne sont pas appliquées à l’encontre des élèves absentéistes ».

Le président de l’association a également mis en cause les parents d’élèves qui offrent des cours particuliers à leurs enfants, les encourageant à s’absenter.

« Nous avons demandé au ministère de faire appliquer des mesures rigoureuses contres les élèves qui s’absentent tout au long du troisième trimestre et ne passent pas le bac blanc », a-t-il souligné.

Et d’ajouter que « nous avons même proposé des solutions comme, par exemple, le report de la délivrance des convocations du bac à une semaine de l’examen. Cela pourrait contraindre les élèves à ne pas quitter les bancs de l’école trop tôt « . La question de l’orientation de l’élève a elle aussi été au programme.

A ce propos, Ahmed Khaled a indiqué que son association a toujours plaidé pour l’orientation de l’élève dès la quatrième année moyenne et non au cycle secondaire. Un autre phénomène qui préoccupe la famille éducative a également été débattu, à savoir la consommation de drogue au sein des établissements scolaires.

Ahmed Khaled n’a pas nié l’existence du phénomène qui, selon lui, reste minime, et ce grâce aux efforts qui se font en collaboration avec la Gendarmerie nationale afin de sensibiliser les élèves sur les dangers de la drogue.

Le conférencier a également parlé de son association ainsi que du rôle des associations de parents d’élèves dans le système éducatif. Il n’a pas manqué de citer les entraves qui freinent le travail des associations de parents d’élèves, appelant les chefs d’établissement à ouvrir les portes du dialogue et à faciliter la tâche à ce genre d’associations.