L’association des praticiens algériens de France dit « non à l’article 51″

L’association des praticiens algériens de France dit « non à l’article 51″

L’Association Toubibs Trait d’Union Méditerranée (ASTTUM), domiciliée en France et composée exclusivement d’Algériens binationaux, Praticiens toutes Spécialités confondues, dont beaucoup sont chefs de services aux compétences reconnues, ont estimé bon de s’organiser autour du concept d’un dispositif mobile de nécessité et ont débuté depuis 2 ans une démarche de mise à disposition au profit de leur patrie des compétences et du savoir-faire qu’ils détiennent dans toutes les disciplines sans exception aucune.

Asttum est en train également de parachever un projet de mise à disposition de toute une intelligentsia médicale structurée qui sera soumis à l’ambassadeur d’Algérie à Paris souligne cette Association dans un communiqué.



« Pendant que tous ces médecins bien intentionnés et patriotes s’acheminent à honorer leur devoir envers la patrie, gracieusement et sans roulement de tambour, de l’autre côté de la rive on a décidé de les empêcher d’aider leurs frères et soeurs en concoctant un article 51 inique au sein d’un avant-projet de révision constitutionnelle illégitime. » ajoute t-on.

Tous les médecins de ASTTUM de France, rejoints par ceux d’Europe, font part dans le même communiqué de leur « désapprobation » de l’art 51 dont ils « réclament purement et simplement le retrait », qualifié du reste de « trahison de la communauté binationale tant sollicitée quand il fallut… »

« Cet art 51 est ressenti par l’ensemble de notre communauté comme une atteinte grave, à l’intégrité de l’algérianité, à la préservation d’une ressource précieuse pour notre patrie, à l’image de notre pays dans le monde, à la volonté de continuer à chérir son pays, ce n’est ni plus ni moins une humiliation gratuite et abjecte qui restera gravée dans les coeurs et les esprits à jamais tant que cet avant-projet de révision constitutionnelle où se côtoient des articles et leur contraires ( dixit art 51/29-31), ou se noie la conscience morale (art 76) et se guillotine la volonté populaire(art 176), n’est pas enterré. » conclut l’Association.