L’association algérienne des maladies vasculaires a plaidé, vendredi à Alger, pour la création d’un réseau médical destiné à la prise en charge des personnes atteintes de la thrombose embolique veineuse en Algérie.
L’appel à la mise en place de ce réseau médical intervient suite à l’augmentation du nombre des malades atteints de thrombose embolique veineuse, l’absence d’un service national spécialisé dans le traitement de cette maladie au niveau national, outre le manque de formation au sein des facultés de médecine, a souligné Pr Samia Zekri, spécialise es médecine interne à l’établissement hospitalier de Birtraria lors d’un colloque sur la médecine vasculaire.
Pour Mme Zekri, la prise en charge de la thrombose embolique veineuse dans les pays développés « est très simple », le patient prenant lui même les anticoagulants en dehors d’un traitement au niveau des hôpitaux.
Elle a, par ailleurs, indiqué que la création de ce réseau en Algérie permettra de réduire les frais des soins et de prendre en charge les cancéreux, notamment ceux qui souffrent de la thrombose embolique veineuse (10 à 25 %) et décèdent des suites de cette maladie.
Le réseau médical escompté permettra de former des médecins et des paramédicaux, de gagner du temps et de réduire les frais des examens et des analyses additionnels visant à dépister la thrombose embolique veineuse. Outre le dépistage, le réseau aura pour missions de prémunir les patients contre les effets secondaires de certains médicaments et l’administration des médicaments nécessaires aux traitement de cette maladie, a indiqué Mme Zekri.
Parmi les autres avantages du réseau, l’actualisation des connaissances des équipes médicale et paramédicale y travaillant, la promotion de la recherche clinique, la création d’une base de données et d’un registre des patients et la mise en place des cadres juridiques adéquats.
Pour la prévention contre la thrombose embolique veineuse, M. Ahmed Hatri, membre de l’association algérienne des maladies vasculaires, a préconisé la mise en place au niveau des hôpitaux d’une carte permettant d’identifier les malades potentiellement exposés à la thrombose embolique veineuse