L’Assemblée générale extraordinaire du bâtonnat d’Alger reportée au 11 mai (Me Sellini)

L’Assemblée générale extraordinaire du bâtonnat d’Alger reportée au 11 mai (Me Sellini)

L’Assemblée générale extraordinaire du bâtonnat d’Alger, empêchée de se tenir mercredi au siège de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA, Alger) pour défaut d’autorisation, a été reportée au samedi 11 mai, a annoncé le bâtonnier d’Alger, Me Abdelmadjid Sellini, après concertation avec les membres du bâtonnat, venus en grand nombre.

L’accès à la salle de conférences où devait se tenir l’Assemblée générale a été empêché, ce qui a contraint les participants à se réunir dans l’esplanade du siège de l’UGTA dans des conditions météorologiques difficiles pour exprimer leurs préoccupations majeures, a constaté l’APS sur place.

Pour garantir de meilleures conditions pour la tenue de la réunion, Me Sellini a proposé de repousser la convocation de cette assemblée au samedi 11 mai. La majorité des présents ont approuvé sa proposition.

Une autorisation sera présentée cette fois-ci, a expliqué le bâtonnier d’Alger dans une déclaration à la presse, pourtant « les réunions professionnelles n’ont jamais nécessité une demande d’autorisation », a-t-il souligné avec beaucoup d’étonnement.

« Notre réunion est purement professionnelle. Elle ne revêt aucun caractère politique. C’est juste pour mettre en exergue nos droits respectés et ceux qui sont bafoués et évoquer les conditions déplorables d’exercice du métier d’avocat. Nous ne pouvons pas parler de justice sans les droits de la défense », a-t-il soutenu.

Interrogé sur l’ordre du jour de la réunion, Me Sellini a indiqué qu’il concernait, entre autres, « l’absence de conditions de procès équitables, le non-respect des règles du code de procédures pénales et civiles, l’empêchement des avocats d’exercer leur métier dans un cadre adéquat, l’humiliation au quotidien, l’interdiction d’accès au service et aux instances judiciaires et la violation des droits de la défense ».

« La justice appartient à tous. La défense est brimée. La mascarade à laquelle fait face au quotidien l’avocat doit cesser », a-t-il ajouté en déplorant le fait que « le métier d’avocat est résumé à un simple faire-valoir ».