Aujourd’hui, l’Europe ferme ses portes aux migrants du pays du Sud, sous le prétexte de l’exportation du terrorisme sur ses territoires, mais également pour lutter contre l’émigration clandestine, le trafic de drogue et les autres formes du crime. Ce durcissement d’accès a ses territoires a fini par imposer de sévères mesures d’octroi de visas de séjour, même de courte durée, voire une impossibilité d’y parvenir. Ne sachant quoi faire, certains Algériens ont opté pour l’aventure suicidaire, gagner les cotes européennes, quitte à mourir en plein Méditerranée et fini en pâture aux poissons. D’autres, moins aventureux ,tentent de séjourner en Europe, en recourant à de drôles d’astuces, et finir par solliciter l’asile , juste pour obtenir un permis et affronter toutes les misères du monde. En 2017, c’est prés de 200 ressortissants algériens qui ont demandé l’asile auprès de la Slovénie, un pays d’Europe centrale et membre de l’Union européenne où la langue officielle est le slovène, un langage si difficile déjà à apprendre. Malheureusement, des Algériens se sont rendus là bas et n’ont hésité a demandé l’asile, pas politique, mais juste pour fondre un foyer, avoir une situation. D’autres Algériens essayent l’impossible pour quitter le pays, certains optent pour les mariages ‘’à blanc ‘’ avec des personnes âgées, le temps de se faire régulariser la situation. Face a cette situation peu enviable, et fort triste de quitter le pays, n’est-il pas temps de se pencher sur ce problème d’émigration, et tenter de lui trouver des solutions, aptes à pouvoir retenir ces milliers de citoyens, qui se sentent si marginalisés. Les uns, de ne pouvoir point avoir un travail, répondant à leur profils après tant d’études, les autres si frustrés de ne pas pouvoir dénicher un coin pour s’abriter. Le pays ne peut-il guerre répondre a leurs aspirations légitimes et les motiver pour qu’ils restent, car leur unique patrie ne peut être que l’Algérie qu’ils chérissent, malgré les peines qu’ils endurent. L’asile qu’ils recherchent ne peut leur être ‘’eternel’’.
L.Ammar