L’arrêté ministériel signé, l’appel d’offres lancé en août ,La 3G opérationnelle fin novembre

L’arrêté ministériel signé, l’appel d’offres lancé en août ,La 3G opérationnelle fin novembre

Tenus en haleine depuis plusieurs années, les Algériens pourront enfin apprécier l’arrivée de la 3G dans leur pays, à l’instar de nos voisins proches et un grand nombre de pays africains.

“Sa mise en service est prévue pour la fin novembre”, nous a déclaré, hier, une source proche de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT) affirmant que “l’appel à la concurrence sera lancé au début du mois d’août”. Certes, cette étape sera précédée par un processus qui implique une étude appropriée du dossier par l’ARPT qui jouit de toute la latitude pour émettre des réserves, si besoin est. Le dossier est alors renvoyé au département de Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication pour y apporter les corrections qui s’imposent et sortir avec la mouture finale à renvoyer, encore une fois, à l’ARPT.

La bonne nouvelle est que ces allers-retours ne peuvent pas s’étaler dans le temps dans la mesure où les dates avancées seront portées dans le prochain numéro du Journal Officiel et devraient, de ce fait, être respectées. “L’arrêté y référent, portant sur le lancement du processus de l’octroi des licences (qui seront vendues) a déjà été signé”, apprend-on sans autres détails du côté du MPTIC, que nous avons sollicité hier et qui s’est refusé à tout commentaire sur le sujet. La 3G a été abordée en 2004 avec les premiers essais fructueux opérés par l’opérateur public Mobilis (réseau UMTS). Les premières licences devaient, alors, être vendues en 2007 comme annoncées par Amar Tou, alors ministre de la Poste et des Télécommunications. Lui succédera, ensuite, Boudjemaâ Haïchour qui confirmera, en 2006, la date de lancement fixée pour 2007. Il n’en fut rien et le premier appel d’offres n’interviendra qu’à la fin mai 2008 mais sans suite. En août de la même année, M. Hamid Bessalah, nouveau ministre de MPTIC indiquait que “La licence de téléphonie mobile de troisième génération (3G) sera attribuée à l’un des trois opérateurs de téléphonie mobile activant en Algérie” avec un nouveau délai pour son lancement : début 2009. Pratiquement une année après, l’Algérie demeure sans 3G. Moussa Benhamadi qui venait d’accéder au poste de ministre annonce en novembre de la même année que “le dossier 3G sera soumis prochainement au gouvernement”. Les événements se sont alors enchaînés de manière spectaculaire et l’appel d’offres est lancé, pour la deuxième fois, par l’ARPT en septembre 2011.

La procédure est ainsi enclenchée par le retrait du dossier préliminaire des candidatures pour se poursuivre par l’octroi provisoire des licences 3G avant d’aboutir à la mise en œuvre commerciale au premier trimestre 2012. Mais, retour à la case départ. Benhamadi argumentera que “le report de l’appel d’offres avait été décidé pour des raisons techniques et procédurières”. D’autres dates ont été également communiquées par la suite mais en vain donnant lieu à moults supputations. Mais reste le dossier Djezzy et l’attente d’un accord avec Vimpelcom. Moussa Benhamadi, pour sa part, a, à maintes reprises, indiqué que “l’une des raisons principales de ce retard était liée au problème Djezzy”, martelant que “des efforts sont faits pour ne pas priver cet opérateur de la course et ne pas pénaliser surtout les millions d’abonnés qu’il compte à son actif”. Avec l’annonce de cette nouvelle échéance, cela signifie t-il que le dossier Djezzy est résolu ? Des sources proches de ce dossier ont soutenu que “l’État algérien ne compte pas du tout exclure Djezzy et qu’il prévoit de régler à l’amiable l’arbitrage international introduit par OTH”. Alors, une question, cette fois sera-t-elle la bonne ? Notre source est formelle “la décision a été prise en haut lieu”, insistant sur le fait que c’est carrément le président de la République qui aurait lui-même donné le feu vert.

N S