L’armée syrienne, appuyées par l’aviation russe, se trouvaient mercredi à l’entrée de la ville antique de Palmyre qu’elles veulent reprendre au groupe terroriste Etat islamique (EI), rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Les forces syrienne régulières sont désormais à deux km du côté sud de la ville et à 5 km du côté ouest, a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH qui dispose d’un large réseau de sources à travers la Syrie.
D’après l’OSDH, l’armée a avancé après avoir pris la colline d’al-Hiyal située du côté sud-ouest et qui surplombe Palmyre, tombée aux mains des terroristes de l’EI il y a près d’un an.
Appuyée par l’aviation russe, l’armée a débuté le 7 mars une bataille pour reprendre la ville inscrite par l’Unesco au patrimoine de l’Humanité et prise par l’EI en mai 2015.
Depuis sa prise de contrôle, le groupe extrémiste y a détruit de nombreux trésors archéologiques comme le célèbre Arc de Triomphe, les temples de Bêl et de Baalshamin ou encore des tours funéraires symboles de l’essor de cette ville dans les premiers siècles après Jésus-Christ.
Cette bataille est capitale pour le régime car une prise de la zone de Palmyre lui permettrait de reprendre le désert syrien et de parvenir plus à l’est à la frontière avec l’Irak, contrôlée par les terroristes.
En perdant la ‘badiya’ (le désert) s’étendant entre Palmyre et la frontière irakienne, soit une superficie de 30.000 km2, l’EI verrait le territoire syrien qu’il contrôle reculer à 30% contre 40% actuellement, selon les estimations de l’OSDH.