D’où vient l’argent des partisans de Abdelaziz Bouteflika pour louer des salons pouvant contenir jusqu’à 1000 personnes dans les grands hôtels parisiens, marseillais, lillois et d’autres villes de l’Hexagone ? Ce dimanche 6 avril 2014, c’est dans l’hôtel méridien/Etoile du quartier chic de la Porte Maillot, en face du Palais des congrès, dans le 17ème arrondissement de Paris, où l’on ne trouve pas l’ombre d’un émigré algérien, que s’est tenu le meeting d’Amara Benyounès et d’Amar Ghoul, venus assurer le spectacle pendant une heure et demi.
Comme à Marseille et à Lille, ils ont été copieusement chahutés par des participants ayant échappé à la vigilance du DRS qui a dressé les listes des personnes présentes. C’est par autocars haut de gamme que des dizaines de participants ont été acheminés de plusieurs régions de France par les consulats. Aussi bien l’ambassade d’Algérie, les consulats et la Grande mosquée de Paris où Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat fantôme, Abdelaziz Bouteflika, a prêché, il y a quelques semaines, la bonne parole, se mobilisent au service de ce dernier.
Cette campagne est encore plus dispendieuse que toutes les précédentes. Pour ces gens qui se servent de la cassette de l’Etat, la gabegie n’a pas de limite. Depuis que la campagne a été ouverte, c’est des millions d’euros qui ont été dépensés dans la location de salons, les dîners dans les restaurants les plus étoilés et les cadeaux luxueux dont profitent les hommes du système.
Pour montrer, notamment à la France, qu’il y a un véritable enjeu dans cette fausse élection présidentiel, le clan Bouteflika et celui de Benflis dépensent à tire-larigot, sans compter, alors que, aussi bien en Algérie qu’en France, de nombreuses familles algériennes et de nombreux compatriotes émigrés, en particulier des jeunes ayant fui le pays, fouillent les poubelles pour trouver à manger. Alors que, également, des dizaines de morts algériens sans moyens pour être rapatriés en Algérie sont enterrés dans des fosses communes dans l’anonymat.
L’Union des Démocrates Musulmans dénonce ces détournements de l’argent des Algériens résidant en France et met en demeure Abdelaziz Bouteflika de justifier l’origine de ces millions d’euros dépensés dans cette campagne inutile.