Après l’affaire du logo des sièges du banc « timbrés » par un scotch par la délégation algérienne et les intimidations contre le sélectionneur national Farid Benstiti, le Maroc veut créer une autre polémique. Cette fois-ci, il a mis l’arbitre algérienne Ghada Mehat comme cible.
La Coupe d’Afrique des nations féminine se poursuit au Maroc. Si les Vertes, qualifiées pour le prochain tour du tournoi, ont réalisé de bons résultats, le pays hôte tente toujours d’entrainer l’Algérie dans la boue.
En effet, il ne se passe un jour sans créer une polémique. Tout a commencé dans des accusations sans fondement concernant ces images des sièges du banc au logo supposément “timbrés” avec un scotch par les membres de la sélection.
La polémique s’est intensifiée avec la circulation d’images prétendant montrer que l’équipe algérienne aurait dissimulé des signes sur les bancs de touche. Cependant, ces allégations ont été rapidement démenties : des photos montrent que les sièges du Botswana, adversaire de l’Algérie, présentaient également des rubans adhésifs noirs sur les dossiers dès le début du match.
La Confédération africaine de football n’est pas restée les bras croisés puisqu’elle a annoncé « l’ouverture d’une enquête ». Elle ajoute qu’elle « ne fera aucun autre commentaire sur cette affaire tant que la procédure n’aura pas été menée à son terme.
Ce n’est pas tout puisque les Marocains ont également la délégation algérienne d’avoir volontairement masqué le logo de la Royal Air Maroc et d’autres éléments visuels sur les bancs de touche et lors des conférences de presse.
Benstiti opte pour une réponse apaisée
Lors de la conférence de presse d’avant-match Algérie-Nigéria, un journaliste marocain a osé osé aborder le sujet brûlant qui enflamme les réseaux sociaux depuis plusieurs jours. Mais le sélectionneur national n’a absolument pas voulu rentrer dans le débat et a préféré opter pour une réponse plutôt pacifique.
« Au niveau de l’organisation, on n’a pas de soucis. J’ai été à l’entraînement, on va à l’hôtel et voilà, c’est tout ce qu’on fait. Nous, nous sommes sur le sportif, nous allons sur le terrain. Le bus vient nous chercher à l’heure, nous mangeons à l’heure (…) Nous devons respecter toutes les dispositions et les protocoles que la CAF et la FIFA imposent », dira-t-il.
Et d’ajouter : « J’ai entière confiance en mon président et en ma fédération pour gérer les problèmes externes. Ils ne m’ont jamais pollué avec quoi que ce soit ».
L’arbitre algérienne Ghada Mehat injustement accusée dans l’affaire du badge
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, une nouvelle polémique a éclaté concernant l’arbitre algérienne Ghada Mehat. Des médias marocains l’ont accusée d’avoir délibérément retiré le badge du transporteur officiel Royal Air Maroc de sa tenue lors d’un match entre le Ghana et le Mali.
Cependant, ces accusations se sont révélées sans fondement. En réalité, le badge présentait des problèmes de fixation dès le début de la rencontre. L’arbitre avait d’ailleurs signalé ce problème à la coordinatrice de la CAF, qui avait tenté de résoudre la situation avec un adhésif double-face, sans succès. Le badge a fini par se détacher pendant la seconde période, alors que l’arbitre courait pour suivre le jeu.
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En somme, autant de polémiques qui ouvrent les portes aux spéculations quant à des éventuels scénarios que vont vivre les Fennecs lors de la CAN-2025 la fin de l’année en cours. Il faut s’attendre à ce que les voisins vont tout tenter pour déstabiliser les protégés de Vladimir Petkovic.