L’ARAV suspend l’émission « Ma Wara’e El joudrane » d’Ennahar TV

L’ARAV suspend l’émission « Ma Wara’e El joudrane » d’Ennahar TV

L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a décidé, ce jeudi, 28 janvier, de suspendre définitivement l’émission « Ma Wara’e El joudrane » de la chaine de télévision privée Ennahar TV, pour plusieurs dépassements professionnels et moraux. 

Dans un communiqué rendu public ce jeudi, 28 janvier, l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a rendu publique sa décision de suspendre définitivement l’émission « Ma Wara’e El joudrane » (littéralement « derrière les murs ») dediffusé par la chaine de télévision privée Ennahar TV, pour « plusieurs dépassements professionnels et moraux ».

En effet, l’ARAV a souligné que le programme d’Ennahar TV « a souvent dévié de ses objectifs », et ce malgré les nombreux avertissements adressés à la chaine au sujet de ses contenus, estimant l’émission suscite « la polémique au sein de la société et des réactions de colère, voire des condamnations ».

Tout en avançant que le contenu de ce programme ne sert pas le téléspectateur, l’ARAV n’a pas manqué de signaler qu’il a « ouvert la voie à des individus versant dans le charlatanisme et la superstition et tentant d’abrutir le téléspectateur ».

Ainsi, et après « visualisation et examen des contenus, l’ARAV a pris la décision de suspendre définitivement l’émission « Ma Wara’e El joudrane », et ce « à partir de la date de parution de son communiqué », a conclu la même source.

L’émission « Li Fat Mat » d’Echourouk TV suspendu par l’ARAV

L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a également décidé de suspendre une émission diffusée par la chaine Echourouk TV. En effet, il s’agit du programme « Li Fat Mat », suspendu à cause des « dérives professionnelles et éthiques » lors du numéro traitant de l’histoire de deux filles et leur père diffusé le 6 janvier passé.

L’ARAV a indiqué que lors de la diffusion de ce numéro, des « dérives professionnelles et éthiques » ont été relevées et l’ont amené à convoquer le Directeur de la chaîne, qui a « admis une erreur dans le traitement du sujet ».

Dans son communiqué, l’ARAV a affirmé  que « le traitement de tels sujets sensibles et complexes exige du professionnalisme » et « la mise à contribution de spécialistes capables d’apporter un plus aux téléspectateurs et de proposer des solutions concrètes à ces phénomènes ».