Les autorités saoudiennes maintenaient dimanche un black-out total sur le séjour dans le royaume de l’ex-président tunisien Ben Ali, qui a fui vendredi son pays sous la pression populaire.
Il était arrivé dans la nuit de vendredi à samedi à Jeddah (ouest), en compagnie de six membres de sa famille. Mais la discrétion à son sujet est totale, aussi bien dans les milieux officiels que dans les médias. Ben Ali sera traité « comme un réfugié politique, et non comme un chef d’Etat », a expliqué un analyste saoudien sur la TV arabe « Al-Arabiya ». Toutes activités politiques lui seront interdites, selon lui.