Il s’agit d’une barrière de sable, haute de trois mètres et équipée de systèmes de détection électronique, sur les 1 800 km de frontières avec le Yémen, ajoute le journal. Commencée en 2003, la construction de cette barrière a été interrompue un an plus tard à la suite de protestations du gouvernement du Yémen sur la démarcation de la frontière, qui avait pourtant fait l’objet d’un accord en 2000, rappelle le site.
« UNE URGENCE »
Mercredi, le Forum du Golfe des sociétés civiles, un groupe d’intellectuels libéraux, avait dénoncé comme « un véritable siège (imposé) au peuple yéménite » la construction de cette barrière, évoquée cette semaine par la BBC, mais qui n’a fait l’objet d’aucune annonce officielle à Ryad.
Une première section de la barrière a déjà été construite à la frontière maritime pour mettre fin à l’infiltration dans le royaume d’immigrés illégaux arrivant par la mer Rouge. Mais le renforcement de la sécurité tout au long de la frontière est « devenu une urgence pour le royaume après la révolution au Yémen », déclenchée en 2011 et qui a conduit au départ en février 2012, sous la pression de la rue, du président Ali Abdallah Saleh, souligne Arab News.