Le chef de la chambre de Commerce et d’Industrie saoudien a promis lundi que son pays investira 10 milliards de dollars en Algérie début 2017.
Le chiffre sera dévoilé mardi lors de la visite du premier ministre, Abdelmalek Sellal en Arabie saoudite, a déclaré à Echorouk, le vice-président du Conseil d’affaires algéro-saoudien, Mourad El Ouadheh.
« Sellal rencontrera de hauts officiels politiques saoudien tandis que le chef de la Chambre de commerce et d’industrie saoudien a eu des entretiens avec le président du FCE, Ali Haddad et le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Mohamed Laïd Benamor et des négociations sur l’importation des légumes algériens par Riyadh, entre autres la pomme de terre, la tomate et les dattes (Deglet Nour)», a-t-il ajouté.
Arrivée lundi à Riyadh, la première délégation algérienne composée de 23 hommes d’affaires et investisseurs a entamé des négociations avec la chambre saoudienne de commerce et d’industrie, indiquant que l’Arabie saoudite procèdera à engager 10 milliards de dollars d’investissement en Algérie dans les prochains mois.

El Ouadheh a énuméré les secteurs qui intéressent les Saoudiens, entre autres la pharmacie, l’industrie pharmaceutique, les énergies renouvelables, l’agriculture, le lait, l’élevage bovin, les équipements et la maintenance.
En attendant l’arrivée la deuxième délégation conduite par le premier ministre, Abdelmalek Sellal, en Arabie saoudite pour prendre part aux travaux de la 9e session du conseil d’affaires algéro-saoudien qui s’étalera sur quatre jours.
Lors de la première rencontre consacrée au climat d’investissement en Algérie, les Saoudiens ont réclamé la suppression de la règle 51-49% qu’ils considèrent comme un sérieux obstacle pour les hommes d’affaires saoudiens désireux d’accéder au marché algérien.
Côté algérien, Mohamed Laïd Benamor et Ali Haddad ont fait savoir à leurs hôtes que le gouvernement algérien n’était pas prêt actuellement à la supprimer, en n’excluant pas toutefois sa suppression dans les trois prochaines années.
Le vice-président du Conseil a dit également que les Saoudiens invitaient les hommes d’affaires algériens à s’investir en Arabie saoudite en leur promettant d’avantages hallucinants et des facilitations, en leur permettant d’entrer avec un capital de 100% sans être associé à un partenaire saoudien ou étranger.
Par ailleurs, l’interlocuteur a soutenu que les échanges commerciaux entre les deux pays restaient faibles, notamment côté algérien, où les exportations vers l’Arabie saoudite n’ont pas dépassé les 3 millions de dollars en 2015, contre 320 millions de dollars côté saoudien.