L’appel d’offres lancé le 1er Août selon Moussa Benhamadi La 3G, mythe ou réalité !

L’appel d’offres lancé le 1er Août selon Moussa Benhamadi La 3G, mythe ou réalité !
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Encore une annonce pour le lancement de la fameuse téléphonie de 3ème génération (3G). Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication vient d’arrêter une autre échéance, le 1er août prochain, pour le lancement de l’appel d’offres en vue de l’octroi de la licence inhérente.

«J’ai signé l’arrêté dont nous attendons la publication dans le Journal officiel. L’appel d’offres sera lancé le 1er août par l’Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications », a précisé Moussa Benhamadi, annonçant même une éventuelle mise en service de la 3G avant la fin de l’année, si les opérateurs de téléphonie mobile sont prêts.

Pour rappel, le gouvernement a reporté à maintes reprises le lancement de la 3G annoncé plusieurs fois par ce même ministre de la Poste.

Le dernier report avait été motivé par le souci de régler le litige entre l’opérateur égyptien Djezzy et l’Etat algérien dans le fameux feuilleton de rachat et les complications survenues en cours de route. Ceci étant fait, rien de concret n’a été engagé dans le sens de lancer cette nouvelle technologie, déjà assez désuète chez nos voisins tunisiens et marocains, alors que les pays occidentaux et européens ont déjà balancé la 4G.

LG Algérie

Les différents opérateurs de téléphonie mobile agréés en Algérie, ont émis le souhait de pouvoir gérer la licence 3G, y compris l’opérateur historique représenté par ATMobilis.

En attendant que la date du 1er août prochain soit maintenue pour le lancement de l’appel d’offres, le gouvernement algérien a pris un temps de réflexion considérable, voire excessif, pour le lancement de cette technologie pourtant banalisée dans plusieurs pays africains.

S’il est vrai que le lancement de la 3G équivaudrait à lever l’embargo imposé sur l’Internet haut débit monopolisé par l’opérateur historique Algérie Telecoms, il n’en demeure pas moins que cette appréhension a des répercussions très négatives sur la qualité de service.

En effet, les entreprises et les particuliers en pâtissent toujours de la mauvaise qualité de connexion assurée par Algérie Telecoms sans compter les pannes et les coupures à répétition sur le réseau.

De plus, le réseau semble très saturé notamment après que les opérateurs de téléphonie mobile aient pu accéder à l’Internet via le mobile, ce qui a créé une congestion, d’où la nécessité justement de lancer au plus vite la technologie 3G, seule alternative pour pouvoir élargir le champs de la connexion et contenir la forte demande algérienne en la matière.

Ceci dit, une marge de sécurité reste toujours nécessaire, car toute technologie de pointe possède son revers de médaillon et les autorités algériennes en sont tellement conscientes que l’avénement de la 3G demeure incertain.

Aussi, d’un point de vue économique, faudrait-il se préparer au mieux, s’entend par là une formation accrue pour le personnel algérien, qui ne manque pas de ressources humaines, et ce, en perspective de se lancer de plain-pied dans cette technologie et tirer son épingle du jeu sans rester y éternellement dépendants.

M. A. C.