Écrit par Khedidja Arras
Le commissariat du Festival culturel arabe du cinéma – Festival international d’Oran du film arabe (Fiofa) – a annoncé, dans un communiqué, avoir reçu plus de 130 films depuis l’ouverture des inscriptions dans les différentes catégories du festival (longs et courts métrages et documentaires), pour la 11e édition du Fiofa, prévue du 25 au 31 juillet 2018.
Le commissariat a, également, fait savoir que le Comité de sélection (visionnage), composé de 12 membres, des professionnels du cinéma et des critiques, s’était réuni dimanche 1er avril et a d’ores et déjà commencé à visionner les films. Par ailleurs, l’appel à participation reste ouvert jusqu’au 15 mai 2018 (voir www.oranfestival.com) aux films produits entre 2017 et 2018, n’ayant jamais participé aux précédentes éditions du Fiofa, et jamais projetés en Algérie –à l’exception des films algériens–, et jamais diffusés par une Chaîne de télévision ou sur Internet. Le Fiofa demande que le film «soit porteur d’une identité arabe», que ce soit par le biais du producteur ou du réalisateur. Dans le cas où le réalisateur est de nationalité non arabe, il peut passer par une des sociétés de production arabes. Pour ce qui est des films en cours de finalisation, le candidat doit le préciser sur le formulaire et donner une échéance. Durant le festival, les films seront projetés en version originale, si la langue originale n’est pas l’arabe, un sous-titrage dans cette langue doit être réalisé. Enfin, et pour rappel, la 10e édition du Festival international d’Oran du film arabe a eu lieu du 25 au 31 juillet 2017 au Théâtre régional Abdelkader-Alloula d’Oran, salle Maghreb, salle Essaâda, Cinémathèque. Le Wihr d’or du long-métrage, grand prix du festival, a été attribué à Karim Moussaoui -qui a également remporté le prix du meilleur réalisateur- pour son premier long-métrage «En attendant les hirondelles». Dans la section court-métrage, le Grand prix est revenu ex æquo à Mohamed Yargui pour «Je te promets» (Algérie) et Saïd Zagha pour «Cinq enfants et une roue» (Palestine). Quant à la section documentaire, le Grand prix est revenu à Ra’id Andoni pour «Istiyad al achbah» (Palestine). Des conférences, des ateliers de formation et des hommages ont également été organisés au cours de la drnière édition.