L’ANSEJ envisage d’alléger les procédures de création de micro-entreprises

L’ANSEJ envisage d’alléger les procédures de création de micro-entreprises

L’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) étudie actuellement les moyens d’alléger les procédures et réduire la durée nécessaire à la création de micro-entreprises, a indiqué mercredi un cadre de cette agence.

« Le délai moyen pour la création d’une micro-entreprise avec le soutien financier et l’accompagnement de l’ANSEJ est de vingt mois. Il y a un travail qui se fait entre l’agence et les autres parties concernées, notamment les banques, afin d’alléger cette durée », a déclaré Mlle Nawel Kadri lors d’un forum sur le « rôle de la diaspora algérienne établie aux USA dans le développement économique de l’Algérie ».



L’allégement des procédures vise à permettre aux jeunes investisseurs de concrétiser leurs projets dans les plus brefs délais, a-t-elle expliqué, relevant que pour une plus grande efficacité, cette action a besoin de l’implication des autres parties intervenant dans le processus d’investissement, à savoir les banques, les administrations publiques et, surtout, l’investisseur lui-même. Selon des membres de la communauté algérienne établie aux Etats-Unis, les procédures de création d’une petite entreprise dans ce pays est d’une journée, contre une semaine en moyenne en Europe.

L’ANSEJ est un dispositif public mis en place en 1996 pour, à la fois, accompagner les jeunes porteurs d’idées et participer au financement de leurs projets dans les différents secteurs.

Ce dispositif a participé à la création de plus de 75.000 micro-entreprises durant les quinze dernières années, a indiqué Mlle Kadri.

Suite à cette intervention, un débat animé s’est instauré entre les intervenants sur le profil des jeunes éligibles au dispositif ANSEJ, le « taux d’échec » dans le montage des micro-entreprises. Certains se sont même interrogés sur la fiabilité de ce dispositif et son utilité dans la lutte contre le chômage des jeunes notamment les diplômés universitaires et des centres de formation et d’enseignement professionnels.

Selon une étude statistique menée par l’ANSEJ, le taux d’échec des jeunes porteurs de projets dans le lancement et le maintien de leurs micro-entreprises se situe à « moins de 20% », a précisé Mlle Kadri.