C’est fait. Le dossier est finalisé et bouclé. ArcelorMittal sera à majorité algérienne dans le cadre de la révèle des 49/51%.
Ce sera par le biais de l’entreprise de Cosider. Il ne reste plus que la validation du CPE (Conseil de participation de l’Etat présidé par le Premier ministre) qui doit se réunir le mois prochain. C’est ce que nous avons appris aujourd’hui de sources proches du ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement. Ainsi, les emplois que voulait supprimer le « géant indien » de l’aciérie seront maintenus.
Mieux encore, avec la réhabilitation des installations (un plan de développement de 1 milliard de dollars est prévu) d’autres postes d’emplois vont être crées. A propos des travailleurs des entreprises de la sous-traitance qui ont exigé le transfert de la relation de travail de tous les travailleurs, nos sources affirment qu’ils sont dans leurs droits et qu’il n’y a pas d’autre alternative que de les intégrer dans le groupe. Dès lors qu’un accord avait été conclu en 2009 dans ce sens, mais que la direction générale de l’entreprise s’est bien gardée de parapher.
Avec la décision que va entériner le CPE, c’est un feuilleton qui prend fin. Cela après moult négociations et conciliabules à propos de l’avenir du géant de la sidérurgie en Algérie. Rappelons qu’ArcelorMittal est en train de fermer, progressivement, ses usines en Europe et dans le reste du monde. Le risque planait sur sa filiale en Algérie. Ce d’autant que l’on sait que l’opérateur indien n’a pas consenti d’investissements pour la réhabilitation de l’usine et encore moins inondé le marché algérien de ses produits puisque notre pays continue d’importer du rond à béton.
Par Faouzia Ababsa [ Le contacter ]