L’ancien premier ministre sous le président Chadli Bendjedid est rentré, hier, en Algérie après un long exil.
A son arrivée à l’aéroport international d’Alger à bord d’un vol de la Royal Air Maroc, son avocat était parmi les personnes qui l’attendaient.
L’auteur des propos sur les 26 milliards de dollars détournés a eu droit à des facilités de la part des fonctionnaires de la police des frontières (PAF).
Réfugié à Londres (Royaume Uni) de 1990 à 2005, Abdelhamid Brahimi, qui occupait le poste de premier ministre de Chadli Bendjedid de 1984 à 1988, était depuis 2005 libre de revenir en Algérie.
Avant son départ à l’étranger, Brahimi, dit « la science » avait créé la surprise en dénonçant le détournement par les membres de la nomenklatura de 26 milliards de dollars de fonds publics sans pour autant apporter la moindre preuve. Devant l’émoi suscité, l’ex premier ministre a tenté à plusieurs reprises d’atténuer ses propos en vain.