Lancement officiel de 3 nouvelles stations de dessalement dans ces wilayas

Lancement officiel de 3 nouvelles stations de dessalement dans ces wilayas
Trois nouvelles stations de dessalement en Algérie

Face à une pression hydrique de plus en plus marquée, les autorités enclenchent une nouvelle étape dans la stratégie nationale de dessalement de l’eau en Algérie. Trois stations de dessalement verront le jour dans l’Ouest du pays pour garantir un approvisionnement régulier en eau potable et renforcer durablement la sécurité hydrique à l’échelle nationale.

La cérémonie officiellede signature s’est tenue ce lundi au siège de la Direction générale de Sonatrach, sous la présidence du ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab. Elle s’inscrit dans le cadre des directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à renforcer la sécurité hydrique nationale.

Dessalement de l’eau en Algérie : trois stations à Tlemcen, Chlef et Mostaganem

Les contrats portent sur la construction de trois nouvelles stations de dessalement situées dans les wilayas de :

  1. Tlemcen, avec la station d’Aïn Ajeroud à Marsa Ben M’Hidi
  2. Chlef, avec la station de Dahra à El Marsa
  3. Mostaganem, avec la station de Sidi Ladjal à El Khadra

Ces projets reposent sur le modèle EPC (Engineering, Procurement, Construction). Confiant la réalisation à des entreprises nationales reconnues dans les grands projets industriels et énergétiques.

300 000 m³ d’eau/ jour par station : une capacité de production massive pour répondre à la pression hydrique

Selon le communiqué officiel, ces infrastructures s’inscrivent dans le premier volet du deuxième programme national complémentaire. Chaque station affichera une capacité de 300 000 m³ d’eau par jour, un volume qui traduit l’ampleur de l’effort engagé.

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À terme, ce programme prévoit la construction de six grandes stations de dessalement. Permettant de porter la capacité nationale de production d’eau dessalée à 5,6 millions de m³ par jour à l’horizon 2030.

« Ces projets structurants prévoient la construction de six grandes stations de dessalement (…) ce qui devrait porter la capacité nationale de production d’eau dessalée à 5,6 millions de m³/jour à l’horizon 2030 », précise le communiqué du ministère.

Un chiffre qui reflète la volonté des pouvoirs publics d’anticiper les effets du changement climatique et de réduire la dépendance aux ressources conventionnelles.

Dessalement de l’eau en Algérie : Sonatrach, ADC et ADE au cœur du dispositif

La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Ressources en eau, Tahar Derbal, du PDG de Sonatrach, Noureddine Daoudi. Ainsi que des dirigeants des structures directement impliquées.

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Un protocole d’accord a également été signé entre la Société algérienne de dessalement d’eau de mer (ADC), filiale de Sonatrach, et la Société algérienne des eaux (ADE). Cette coordination vise à optimiser la gestion, la distribution et l’intégration de l’eau dessalée dans les réseaux existants.

Les travaux ont été confiés à :

  • Cosider Tubes pour la station de Tlemcen
  • L’Entreprise nationale des grands travaux pétroliers pour celle de Chlef
  • L’Entreprise algérienne de réalisation de projets industriels pour la station de Mostaganem

Le délai d’exécution est fixé à 22 mois, un calendrier qui place ces projets parmi les priorités nationales à court et moyen terme.

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Au-delà de l’enjeu hydrique, ces stations de dessalement devraient générer des emplois directs et indirects. Tout en renforçant le savoir-faire national dans un secteur hautement technique.