Le MESRS compte créer une «chaîne de savoir» qui, outre la sphère universitaire, atteindra un public plus large d’apprenants dont les personnes désireuses d’élargir leurs connaissances, les personnes aux besoins spécifiques, les personnes du troisième âge, les malades hospitalisés… ainsi que les personnes en rééducation.
Le MESRS compte créer une «chaîne de savoir» qui, outre la sphère universitaire, atteindra un public plus large d’apprenants dont les personnes désireuses d’élargir leurs connaissances, les personnes aux besoins spécifiques, les personnes du troisième âge, les malades hospitalisés… ainsi que les personnes en rééducation.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ne lésine pas sur les efforts pour pallier au manque enregistré en matière d’encadrement, mais aussi pour améliorer la qualité de la formation en veillant sur la qualité. Pour ce faire, le département de Tahar Hadjar a mis en service des «formes d’apprentissage et d’enseignement, intégrant de nouvelles démarches éducatives dans le processus de formation.» Pour mener à bon port son projet, le ministère, comme c’est mentionné sur son site, a lancé le système national de télé-enseignement qui touchera 77 établissements et qui aspire à réussir l’utilisation de la technologie, la visioconférence en particulier. Objectif : absorber les flux d’apprenants tout en améliorant sensiblement la qualité des enseignements et de la formation (processus à court terme).
Quant à la seconde étape, elle concerne le recours aux nouvelles technologies éducatives, basées notamment sur le web (apprentissage en ligne ou e-learning), pour parvenir à l’assurance-qualité. Plus tard, il sera question d’entamer la phase d’intégration dans laquelle le système de télé-enseignement, sera déployé et validé, vers l’enseignement «distanciel.» Une fois ces trois phases achevées, le MESRS compte créer une «chaîne de savoir.» Outre la sphère universitaire, ce canal atteindra un public plus large d’apprenants dont les personnes désireuses d’élargir leurs connaissances, les personnes aux besoins spécifiques, les personnes du troisième âge, les malades hospitalisés…ainsi que les personnes en rééducation. Il y a lieu de souligner que le Système national de télé-enseignement est basé sur un réseau de plateformes de visioconférences et de e-learning, disséminés dans la quasi-totalité des établissements de formation.

L’accès à ce réseau, précise le site du ministère, est assuré par le réseau national de recherche (ARN). Par ailleurs, il convient de rappeler que le ministre de l’Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, a promis lors de la cérémonie de passation de fonctions, outre cette question d’encadrement, à poursuivre les réformes initiées dans le secteur, affirmant qu’il est temps de procéder à une évaluation en vue de cerner les dysfonctionnements enregistrés à différents niveaux. Cette évaluation, a-t-il précisé, ne saura se faire sans la participation de toutes les composantes de la corporation de l’enseignement supérieur parmi les enseignants, étudiants et travailleurs pour faire de l’université algérienne une université développée à l’image des universités du monde. Il s’est engagé également à poursuivre l’effort dans le cadre de la création de l’académie algérienne des sciences et des technologies qui verra le jour prochainement.
F. I.