L’anarchie qui a caractérisé la rentrée scolaire, cette année, a poussé un grand nombre de parents, n’ayant pourtant pas de confortables revenus, à recourir aux établissements d’enseignement privé agréés par la direction de l’Education de la wilaya d’Oran
En effet, des centaines de parents ont transféré cette année leurs enfants de leurs établissements publics vers d’autres privés, et ce, malgré les frais considérés comme « très chers » qui peuvent perturber le pouvoir d’achat de ces familles.
Le motif de cette procédure est, selon certains parents, l’instabilité des écoles publiques, la surcharge des classes et le problème de manque d’enseignants faisant que plusieurs classes sont prises en charge chaque année par des vacataires.
Selon une source proche de la direction de l’Education, huit établissements privés sont opérationnels à Oran cette année, tous cycles confondus. Les frais d’inscription dans ces écoles se situent aux environs de 14 millions de centimes, sans compter les frais de la restauration et de la prise en charge médicale.
Cette cherté n’a pas empêché des parents aisés et même aux revenus moyens d’y inscrire leurs enfants car, selon eux, « le niveau d’enseignement et d’apprentissage dans ces établissements privés est nettement supérieur à celui des établissements publics, qui souffrent notamment de la surcharge des classes ». « C’est la troisième année pour mon enfant dans une école privée, elle est actuellement en cinquième année et prépare son examen de 6ème.
Je peux vous assurer que son niveau a considérablement évolué et qu’elle n’a pas plus besoin des cours de soutien car, avec 20 élèves, l’institutrice a largement le temps d’expliquer à tout le monde, contrairement aux écoles publiques où les enseignants passent leur temps à faire de la garderie », dira un parent d’élève.
Concernant les cours de soutien assurés par les établissements spécialisés, ils enregistrent un afflux important d’élèves qui viennent renforcer leur apprentissage. Les élèves qui affluent vers ces établissements ont vu leurs moyennes augmenter au niveau de leurs établissements d’enseignement.
Notons que les nouveautés qu’ajoute, chaque année, M. Benbouzid dans le secteur de l’éducation ont fait que plusieurs parents préfèrent inscrire leurs enfants dans des établissements privés, évitant ainsi les mouvements de protestation qui caractérisent chaque année la rentrée scolaire.
S. Anissa