L’an amazigh Yennayer, un repère identitaire et historique d’une civilisation millénaire (responsable)

L’an amazigh Yennayer, un repère identitaire et historique d’une civilisation millénaire (responsable)

Le jour de l’an amazigh (Yennayer), célébré à travers tout le territoire national, reste un « repère identitaire et historique » qui retrace les tréfonds d’une civilisation millénaire et d’un patrimoine riche, a indiqué, dimanche à Tizi Ouzou, le directeur local de la culture, lors d’un colloque sur « La littérature de l’oralité et le conte populaire : De la transmission culturelle à la construction identitaire »

. « Au-delà de sa symbolique fortement ancrée dans les pratiques et les coutumes, ce jour de l’an Amazigh célébré à travers tout le territoire national, reste un repère identitaire et historique qui retrace les tréfonds d’une civilisation millénaire et d’un patrimoine riche », a affirmé M. Ould Ali El Hadi à l’ouverture du colloque organisé à la Maison de la culture Mouloud Mammeri dans le cadre de la 8ème édition du salon Djurdjura du Couscous qui coïncide avec la célébration de Yennayer.

Yennayer, selon lui, est aussi un « marqueur indélébile du destin d’une communauté humaine » qui, malgré les travers que l’Histoire lui a infligé, « a su résister à l’effacement, à la dislocation et à l’oubli ».

M. Ould Ali El Hadi a rappelé les valeurs véhiculées par Yennayer telles que la communion et la fraternité. Un jour célébré dans le faste et la joie pour présager une nouvelle année de bonheur et de bon augure vivrière. « Yennayer est vécu comme un retour à la terre nourricière, à la nature couveuse et à l’environnement protecteur qu’il convient de respecter et de préserver.

L’officialisation de Tamazight, a-t-il dit dans ce contexte, constituera « un rempart contre l’érosion de la culture algérienne », soulignant qu’ »un statut officiel de la langue amazighe sera le rempart contre l’érosion de notre culture ».

Le directeur local de la culture a estimé à ce propos qu’ »il appartient à la société civile et politique de prendre à bras le corps cette revendication d’officialisation de la langue amazighe et de la concrétiser, puisque c’est du devenir d’un peuple dont il s’agit ».