L’amendement de la constitution passe par un référendum populaire pour choisir la nature du régime (Touati)

L’amendement de la constitution passe par un référendum populaire pour choisir la nature du régime (Touati)

Le président du Front national algérien (FNA), M. Moussa Touati, a affirmé samedi à Alger, que l’amendement de la constitution passe par un référendum populaire pour choisir la nature du régime (présidentiel, semi-présidentiel ou parlementaire).

L’installation de la commission chargée d’élaborer l’avant-projet de loi sur la révision constitutionnelle « n’apportera rien de nouveau », a indiqué M. Touati lors d’une conférence de presse estimant que la révision de la constitution doit impérativement passer par « un référendum populaire pour choisir la nature du régime et pour qu’enfin la commission puisse entamer la rédaction de la constitution à partir du résultat obtenu ».

Il a précisé à ce propos, qu’après 50 ans d’indépendance, l’Algérie « n’est toujours pas parvenue à appliquer la Déclaration du 1er novembre pour établir un régime républicain démocratique et populaire dans le cadre des principes islamiques ».

« De 1963 à 2006, les constitutions n’ont pu se hisser au respect de la volonté du peuple », a-t-il encore dit.

M. Touati a affirmé que son parti oeuvre à faire respecter la volonté du peuple de manière à permettre « au fils du pauvre, du paysan ou du chômeur de devenir ministre, homme d’affaires ou même président ».

Concernant la participation de son parti à l’élection présidentielle de 2014, il a annoncé que le FNA compte « présenter un candidat » pleinement convaincu de ses principes, sans recourir à un « rapprochement avec d’autres partis ».

Evoquant le mouvement de protestation dans le Sud, il a estimé que tout Algérien a droit à la protestation et à la revendication d’une vie décente, sauf que cela, a-t-il dit, devra se faire dans un cadre « organisé ». Au plan interne, le président du FNA a indiqué que le bureau national s’était réuni vendredi pour désigner les membres du bureau national, répartir les missions et arrêter la position du parti à l’égard des questions de l’heure.

Il a tenu à faire remarquer à cet effet, que son parti retrouvera sa place après finalisation de l’installation de toutes les structures après la crise qu’il a connue récemment, soulignant que sa formation « a commis une erreur en tentant de compter sur certaines personnes ».