L’ambassadeur japonais en Algérie, Masaya Fujiwara a fait part, lundi à Blida, de l’intérêt que porte son pays aux opportunités d’investissement en Algérie au vu des grandes potentialités qu’elle recèle dans divers domaines.
Dans une déclaration à l’APS, en marge de sa visite dans la wilaya à l’invitation de la Chambre locale de commerce et d’industrie, où il a rencontré plusieurs opérateurs économiques, l’ambassadeur japonais a précisé que le Japon et les investisseurs japonais « sont intéressés pour venir en Algérie et saisir les opportunités d’investissement offertes et d’établir un partenariat bilatéral dans plusieurs domaines, notamment l’industrie automobile », d’autant plus que l’Algérie est le 3e ou 4e partenaire économique du Japon en Afrique.
M. Fujiwara a fait état de la disponibilité de son pays à coopérer avec des partenaires algériens et à ouvrir un nouveau domaine de coopération, tel que le montage et l’assemblage de véhicules, en premier lieu, puis leur fabrication en Algérie, indiquant que son pays « avait, en effet, négocié avec les autorités algériennes un dossier de montage et d’assemblage de marques japonaises connues dans l’industrie automobile, telle que Nissan, Mitsubishi et Suzuki » .
Le diplomate nippon a relevé qu’outre l’industrie automobile, plusieurs perspectives pour l’investissement en Algérie existent et intéressent son pays, telles que la technologie, la pétrochimie, l’électronique et la logistique, faisant part, par là même, de son souhait de voir définir et concrétiser ces projets au mieux des intérêts économiques des deux parties.
Il a annoncé, à ce propos, la visite la semaine prochaine d’une délégation d’hommes d’affaires japonais en vue de prospecter le marché algérien et rechercher les opportunités d’investissement avec leurs homologues algériens.
Qualifiant par ailleurs les relations entre les deux pays d’ »historiques », M. Fujiwara a rappelé que le Japon a été parmi les premiers pays à reconnaitre l’indépendance de l’Algérie, le 4 juillet 1962 (la veille de la proclamation de l’indépendance), ce qui fait, a-t-il dit, que nos liens soient solides et profondes.
« Aujourd’hui, nous avons une nouvelle dynamique et nous sommes ravis de voir ces relations se développer d’année en année », a ajouté l’ambassadeur du Japon soulignant l’existance d’un dialogue permanent au niveau politique sur les questions ayant trait à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme ainsi qu’au volet économique, estimant que ce dernier doit être renforcer davantage.
Pour sa part, le vice-président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Riad Amor a exprimé la volonté de développer les relations économiques entre les deux pays, et partant conclure un partenariat dans plusieurs autres domaines comme la formation, indiquant qu’il a évoqué avec l’ambassadeur japonais la formation dans les universités et les centres de formation professionnelle.
Un groupe d’hommes d’affaire algériens effectuera une visite au Japon durant le deuxième semestre de l’année en cours pour s’enquérir des méthodes de travail des entreprises japonaises et tirer profit de leur expérience, a fait savoir M. Amor.
Le même responsable a déclaré que le défi économique de l’Algérie étant « d’atteindre de hauts niveaux à travers le développement du secteur de la sous-traitance, de la formation et du rapprochement de l’université du monde de l’entreprise ainsi que le développement de la recherche tous azimuts pour contribuer à l’essor de l’économie nationale.
A l’issue de sa visite, l’ambassadeur japonais s’est entretenu avec plusieurs hommes d’affaire présents à cette rencontre avec lesquels il a abordé la situation économique des entreprises et les moyens de sceller des partenariats bilatéraux. APS