Pour ce qui est des tensions que connaît le projet d’investissement du groupe algérien Cevital au niveau du complexe sidérurgique de Piombino, l’ambassadeur a tenu à dissiper tout malentendu. Il a assuré que le groupe algérien n’avait commis aucune faute, ajoutant que c’est le secteur italien de la sidérurgie qui est « compliqué ».
L’ambassadeur d’Italie à Alger, M. Pasquale Ferrara, qui s’exprimait ce matin sur Radio M, a évoqué le procès Saipem dans lequel le groupe Sonatrach est cité au même titre que l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil.
Tout en précisant qu’il ne pouvait trop s’étaler au sujet d’un procès encore entre les mains de la justice, M. Ferrara a tenu à rappeler les « changements » qui se sont produits au niveau du groupe Saipem. Il s’agit essentiellement du changement de son équipe dirigeante, a-t-il indiqué. Des changements qui ont donné lieu à plus de transparence, notamment en ce qui concerne la comptabilité, a-t-il ajouté.
Concernant l’affaire proprement dite de pots-de-vin dans laquelle est impliqué ce groupe en Algérie, l’ambassadeur italien à Alger s’est contenté de dire que la justice italienne travaillait très sérieusement sur ce dossier.
Pour ce qui est des tensions que connaît le projet d’investissement du groupe algérien Cevital au niveau du complexe sidérurgique de Piombino, l’ambassadeur a tenu à dissiper tout malentendu. Il a assuré que le groupe algérien n’avait commis aucune faute, ajoutant que c’est le secteur italien de la sidérurgie qui est « compliqué ».
D’après lui, les tensions répercutées par la presse émanent du souci des travailleurs de préserver leurs emplois. Le maire de la ville a, d’ailleurs, fait cause commune avec les 2.000 travailleurs du complexe, a-t-il ajouté signalant que M. Rebrab, le P-DG de Cevital, est particulièrement conscient de la situation.
Sur plan du financement du projet, il a évoqué, sans beaucoup de précisions, des « retards au niveau des banques ».
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