L’ambassadeur de France en Algérie a déclaré avant-hier lors d’une visite à Oran, que la commission des experts chargés de nettoyer les sites ou ont eu lieu les essais nucléaires au Sahara font leur travail, « mais la confidentialité du dossier m’empêche d’en dire davantage », et a abordé la question de l’augmentation de la pension des anciens combattants algériens dans l’armée française, et laquelle une enveloppe de 70 millions d’euros a été allouée.
L’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt a considéré dans une allocution prononcée au centre culturel français d’Oran que « l’opération d’indemnisation des victimes des essais nucléaires se poursuivaient de manière normale et sans distinction ». Mais ce qu’il n’a pas dit c’est que la condition de « prouver avoir été présent sur les sites des essais » exclue toute possibilité d’indemnisation pour les algériens étant donner le refus de la France de déclasser les archives des essais et toutes les informations concernant les sites de Reggane et d’In Ekker à Tamanrasset. L’ambassadeur de Grande-Bretagne, Martin Roberts qui visitait lui aussi Oran s’est également exprimé. Concernant les modestes pensions des anciens combattant algériens de l’armée françaises, qui sont de 80 euros par mois, l’ambassadeur a assuré que « la revalorisation par 4 des indemnités entrera en vigueur à partir de juin prochain, 70 millions ont allouées à cette opération ».