L’ambassadeur d’Italie en Algérie, Michele Giacomelli, s’est dit « triste » pour ce qui est arrivé aux voyageurs algériens le 22 mars dernier à l’aéroport de Rome. Il a affirmé que les mesures prises par les autorités italiennes respectaient les principes des relations entre les deux Etats et les droits des voyageurs, précisant, dans une lettre communiquée à la rédaction du quotidien El Khabar, que bénéficier du visa Schengen ne garantit pas nécessairement le droit d’entrée dans le territoire italien ou européen.
Le 22 mars dernier, des Algériens, arrivés à Rome dans un vol d’Alitalia, ont subi un traitement « humiliant, inhumain et méprisant » de la part de la police italienne, selon les témoignages de certains d’eux. Ils ont été refoulés et reconduits vers Alger alors qu’ils avaient des documents en règle et des visas Schengen en bonne et due forme.
Michele Giacomelli a dit regretter ce qui est arrivé à l’aéroport de Fiumicino. Un « incident sans aucune arrière pensée précise ».
Il a affirmé, contrairement aux témoignages de quelques passagers algériens, que les mesures prises par les autorités italiennes à l’aéroport de Rome, « appliquées uniformément à tous les passagers », « respectaient les principes des relations entre les deux Etats et les droits des voyageurs ».
L’ambassadeur de la république d’Italie en Algérie a aussi souligné, dans la même lettre, que disposer du visa Schengen sur son passeport ne garantit pas nécessairement le droit d’entrée dans le territoire italien ni même l’espace européen.
Il a rajouté que l’entrée en Italie dépendait aussi des douanes, chargées de confirmer la validité des documents de voyages mais surtout les déclarations des voyageurs durant leurs demandes de visas.
Selon l’ambassadeur italien, ils ont révélés aux douanes italiennes leur intention de rejoindre la France et non pas passer des vacances en Italie, selon les documents présentés au Consulat italien.
Or, le pays ayant délivré un visa doit être la destination unique ou principale du voyage, rappelle M. Giacomelli.