L’ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie l’a déclaré hier : «bp respectera ses engagements en Algérie»

L’ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie l’a déclaré hier :  «bp respectera ses engagements en Algérie»
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L’ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie, Martin Roper, a affirmé que la société British Petroleum (BP) respecterait ses engagements et la mise en œuvre de ses projets en Algérie.

Dans un point de presse tenu hier, en marge de la 46e Foire internationale d’Alger, l’ambassadeur britannique a voulu rectifier le tir en assurant que la compagnie BP ne commettra pas l’erreur de rompre son partenariat avec l’Algérie.

Le diplomate a expliqué que la société BP est une société privée et qu’il n’était pas autorisé à parler de ses affaires.

Il a, cependant, indiqué que cette société va poursuivre ses projets d’investissement normalement, soulignant une certaine incompréhension de la presse aux déclarations de cadres BP, qui menaçaient de retarder et bloquer certains de ses projets jusqu’à la mise en place de mesures sécuritaires rigoureuses sur l’ensemble des bases pétrolières algériennes.

Cette revendication a été soulevée, pour rappel, suite à l’attaque terroriste qui a ciblé la base de Tiguentourine, à Illizi, et la prise sanglante d’otages.

Par ailleurs, Martin Roper a annoncé l’arrivée en Algérie, la semaine prochaine, d’une délégation britannique composée de responsables de 10 compagnies pétrolières en Algérie pour inspecter l’environnement d’investissement en Algérie.

Il a précisé que cette délégation va se déplacer à Hassi Messaoud pour étudier les opportunités d’investissement dans le secteur énergétique.

En réponse à une question concernant la position de son pays par rapport à la politique économique appliquée en Algérie aux investisseurs étrangers, particulièrement après les déclarations du ministre de l’Industrie et des PME, Cherif Rahmani, durant la visite du ministre du Commerce extérieur français, où il indiquait que l’Algérie allait reconsidérer la loi sur l’investissement étranger, et en particulier la règle 51/49, le chef de la diplomatie britannique a déclaré que les hommes d’affaires britanniques respectent le choix de la politique économique de l’Algérie.

Selon lui, l’Algérie est la seule à décider de ses lois et qu’il est essentiel que les investisseurs britanniques s’y familiarisent.

En ce qui concerne le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Grande-Bretagne, Martin Roper a révélé qu’il est de l’ordre de 2 milliards de dollars par an, ajoutant que son pays souhaiterait, à l’avenir, augmenter le taux des échanges.

Il a fait savoir, dans un autre contexte, qu’il a visité Oran récemment, où il a supervisé le lancement d’une co-entreprise entre l’Algérie et la Grande-Bretagne activant dans le domaine de la pharmacie et employant 800 travailleurs.

Il y a lieu de noter qu’il a également visité Batna, où il a inauguré l’académie Al Bayan, dédiée à l’apprentissage de la langue anglaise.

Dans le même cadre, la présidente du Conseil des affaires britanniques, Mme Olga Miteland, a a mis l’accent sur la coopération entre l’Algérie et le Royaume-Uni qui se «renforce de jour en jour», surtout que l’Algérie a actuellement retrouvé son calme et que la sécurité y règne.

Elle conclut son intervention, en déclarant que le nombre de participants à la FIA doublera l’année prochaine.

Samira Azzegag