L’ambassadeur de France en Algérie, Son Excellence M. Xavier Driencourt, en visite jeudi dernier à Blida, a assuré que la question du blocage des visas est en voie de règlement. Celui-ci reconnaît qu’il y a eu certains problèmes mais il dira qu’il a pris les choses en main depuis qu’il est arrivé en Algérie, en juillet dernier, et que des solutions existent pour que tout soit réglé avant la prochaine année.
Dans le même sillage, il fera savoir que 200 000 visas étaient délivrés avant qu’il quitte l’Algérie en 2012 et qu’aujourd’hui, le nombre de visas délivrés a atteint le chiffre de 410 000. Donc, pour lui cet état de fait génère des difficultés de traitement et, par voie de conséquence, des retards.
A la question de savoir s’il y aura des refus, l’ambassadeur de France en Algérie répondra par l’affirmative. «C’est assez logique», dira-t-il. Et de continuer : «C’est le 1/3 des demandes qui seront refusées». Par contre, il reconnaîtra qu’il y aura des solutions pour les cas d’urgence.
Sur le plan économique, Son Excellence M. Xavier fait état de la concurrence chinoise dans le marché algérien dont il soulignera que c’est une réalité pas seulement en Algérie mais aussi dans tous les pays européens comme l’Espagne, l’Italie et même les Etats-Unis d’Amérique.

A ce propos, il dira : «Nous n’avons pas à nous lamenter sur la présence chinoise, nous devons nous mobiliser pour rattraper le terrain.»
Tout en reconnaissant que la France a été dépassée par la Chine, toutefois, M. Xavier reste serein en raison du fait que son pays est le deuxième partenaire commercial de l’Algérie et qu’il possède encore des positions importantes, estimera-t-il.
Par ailleurs, il annoncera qu’une visite en Algérie du Président Macron est programmée. Pour cela, l’Algérie et la France doivent trouver un créneau pour fixer une date, affirmera-t-il. «Une visite d’un chef d’Etat, il faut qu’elle se prépare et nous sommes à la disposition des Algériens pour fixer une date ensemble», renseignera l’ambassadeur de France en Algérie.
Enfin, Son Excellence M. Xavier Driencourt se désole que les PME et PMI françaises connaissent mal le marché algérien et qu’elles aient des difficultés à le pénétrer. Pour lui, il faut que des partenaires soient trouvés. «C’est notre rôle à nous tous de leur expliquer que les difficultés sont surmontables», fera-t-il savoir en ajoutant que l’Algérie «doit saisir ces opportunités car il y a des potentialités assez grandes pour le développement de l’Etat algérien, lequel cherche à diversifier son économie», informera-t-il.
M. B.