L’ambassadeur Britannique l’affirme et annonce la venue d’une dizaine de compagnies “British Petroleum va rester en Algérie”

L’ambassadeur Britannique l’affirme et annonce la venue d’une dizaine de compagnies “British Petroleum va rester en Algérie”
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“British Petroleum (BP) ne quittera pas l’Algérie et va rester très engagée dans sa mission”, a déclaré, hier matin, Martyn Roper, ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie, lors d’une tournée au pavillon anglais à la 46e Foire internationale d’Alger.

Pour le diplomate, tout ce qui a été dit à propos de BP dans la presse “n’est qu’un malentendu”. De ce fait, il met fin à toutes les rumeurs selon lesquelles l’entreprise anglaise des hydrocarbures allait renoncer à ses projets en Algérie. Le mois passé, l’agence Reuters avait rapporté une information selon laquelle le P-DG, Robert Dudly, avait déclaré que les projets de BP à In Amenas et In Salah “étaient en cours de réévaluation” suite à l’attaque terroriste de Tiguentourine.



Les responsables de BP avaient même “menacé” de retarder certains projets au sud du pays si les autorités algériennes n’accédaient pas favorablement à leurs doléances, notamment celles relatives à la sécurité. La partie algérienne a, de son côté, souligné dans une dépêche inspirée de l’APS que BP avait, en effet, exigé des conditions de sécurité performantes pour poursuivre ses investissements dans les délais impartis. Sonatrach avait déjà répondu aux responsables de BP que la sécurité des sites pétroliers et gaziers en Algérie a été améliorée d’une manière considérable, et surtout qu’“il n’était pas question de recourir à des boîtes de gardiennage privées ou étrangères”, comme ce fut le cas avant l’attentat de Tiguentourine.

Au-delà du fait que les déclarations du chef de la mission diplomatique britannique en Algérie coupent court à toutes les spéculations, elles affirment néanmoins que non seulement BP allait honorer ses engagements envers les autorités algériennes, mais en prime, “deux missions économiques anglaises sont prévues la semaine prochaine en Algérie”.

Ces deux missions s’effectueront à Alger et au sud du pays (Hassi-Messaoud) et verront la venue “d’une dizaine d’entreprises spécialisées dans le secteur de l’énergie”. L’ambassadeur a informé, à l’occasion, que d’autres entreprises s’intéressent au secteur de la santé et de la production pharmaceutique. “Les Anglais ne s’intéressent pas uniquement aux hydrocarbures”, a-t-il souligné, soutenant que “d’autres secteurs, comme la santé et le pharmaceutique les intéressent aussi”. Les milliers de visiteurs au pavillon anglais à la 46e FIA “est un signe positif de notre engagement économique avec l’Algérie”, a-t-il encore estimé. Et d’ajouter que cela “répond à la volonté des deux gouvernements de booster le partenariat économique entre les deux pays”, même si, a-t-il regretté, “les échanges commerciaux entre les deux pays restaient très faibles”. Environ

2 milliards de dollars dominés par les exportations algériennes en pétrole et en gaz. “Nous pouvons faire beaucoup mieux”, a-t-il indiqué, avant d’ajouter que concernant la règle des 51/49 sur les investissements étrangers directs (IDE), décidée, pour rappel, depuis la loi de finances de 2009, que “les hommes d’affaires anglais vont prospecter et choisir le secteur idéal pour investir”. Toujours à propos de cette règle, il a souligné que les Britanniques “doivent s’adapter à ce climat”, car l’Algérie “est un marché intéressant pour eux”.

De son côté, Mme Olga Maitland, présidente de Algeria British Business Council qui accompagnait l’ambassadeur, a indiqué que son agenda “était très chargé”. Sa mission, a-t-elle précisé, “baliser le terrain à la venue d’entreprises anglaises en Algérie”. “Je suis allée à Oran pour une mission d’inspection et la possibilité d’engager un partenariat dans le domaine médical”, a-t-elle révélé, avant d’ajouter que pour l’année prochaine, “il y aura plus de sociétés privées anglaises à la foire”.

M M