L’alternative des plantes médicinales fait des ravages à Oran Près de 200 personnes intoxiquées chaque année par les herboristes

L’alternative des plantes médicinales fait des ravages à Oran Près de 200 personnes intoxiquées chaque année par les herboristes

Le recours aux plantes médicinales proposées par les herboristes est de plus en plus fréquent ses derniers temps, une alternative qui peut parfois se répercuter négativement sur la santé du patient. Selon des sources hospitalières, plus de 200 cas d’intoxication par les plantes médicinales sont enregistrés chaque année à Oran.

Une moyenne qui risque d’être revue à la hausse cette année si l’on tient compte de nombre de plus en plus élevé des citoyens qui sollicitent quotidiennement les herboristes, souvent parce que n’ayant pas les moyens de se payer les médicaments prescrits par les médecins…

La vente des herbes et des plantes médicinales (phytothérapie), l’une des plus vieilles branches de la médecine parallèle, semble gagner du terrain par rapport à la médecine moderne pour finalement s’imposer comme son «concurrent le plus acharné et le plus risqué au même temps», à en croire les connaisseurs du domaine, à cause de l’utilisation anarchique des doses. Pour cela, plusieurs opérations de sensibilisation ont été initiées dans le but d’informer les gens sur les bienfaits et les risques de la phytothérapie.

Ces dernières années, de plus en plus de personnes fréquentent les magasins de vente des herbes naturelles et médicinales, dans l’espoir d’une guérison par la grâce de la nature surtout si la médecine moderne se montre, pour de multiples raisons, impuissante à guérir le mal dont elles souffrent.

Mais le plus inquiétant, selon les participant à ces journées, est que certains patients préfèrent s’adresser directement à ces commerces au premier malaise sans en référer à un spécialiste ni même effectuer les analyses biologiques nécessaires pour déterminer le type de maladie qui les affecte.

Les spécialistes dans le domaine, mettent en garde contre le fait que la plupart des plantes vendues ne sont pas soumises à des contrôles de qualité, d’autant plus que certaines d’entre elles peuvent être dangereuses à la consommation et souvent avec effet retardé.

Statistiquement parlant, 90% des plantes vendues par les herboristes ne sont pas soumis au contrôle. Certaines de ces plantes, même si elles sont d’extraction naturelle, peuvent représenter un réel danger pour le patient car pouvant contenir des composants toxiques inconnus et par le vendeur et par leur consommateur.