De toutes les sélections européennes engagées au Brésil, la Nationalmannschaft nous semble la mieux armée pour conquérir le monde. Voici pourquoi.
Ce que l’histoire du football nous dit de l’Allemagne
Le palmarès de l’Allemagne suffit à en faire une place forte du football mondial. Elle a été couronnée à trois reprises. Seuls le Brésil et l’Italie ont fait mieux.
A chaque édition, la Nationalmannschaft est présentée comme un candidat au titre suprême. Problème : voilà vingt-quatre ans qu’elle ne s’est plus installée sur le toit du monde. Une éternité pour un pays qu’on a longtemps catalogué comme celui « qui gagne à la fin », pour reprendre les mots célèbres de Gary Lineker.
- La fiche de l’Allemagne
Mais son histoire porte à croire que, si une nation du Vieux-Continent doit enrayer la malédiction européenne en Amérique latin, c’est elle…
- Parce que l’Allemagne possède un vécu sans équivalent : elle est la sélection qui a disputé le plus de matches en seulement dix-huit participations au Mondial. Au Brésil, elle entamera sa 16e consécutive.
- Parce que vingt-quatre ans sans gagner une Coupe du monde, ce n’est jamais arrivé à l’Allemagne d’après-guerre.
- Parce que l’Allemagne est la dernière nation européenne à s’être hissée en finale d’un Mondial en Amérique latine. C’était en 1986, face à l’Argentine de Maradona.
- Parce que l’Allemagne est la dernière nation européenne à avoir affronté une nation sud-américaine en finale. C’était en 2002, face au Brésil (2-0) de Ronaldo (2-0).
- Parce qu’elle monte en puissance : troisième des deux derniers Mondiaux, la Nationalmannschaft a aussi atteinte la finale de l’Euro 2008 et le dernier carré en 2012.