Avec 1,5 milliards d’habitants, représentant ainsi 16% de la population mondiale, tout le continent africain ne produit que 6% du lait annuellement. Chaque habitant africain consomme 50 kg de pourdre de lait par an alors que la fourchette moyenne est 109 kg par personne.
Mieux encore le citoyen algérien ne consomme que 20 Kg de lait annuellement, très inférieur même par rapport à nos voisins africains, selon l’intervention de M. Sokhal, un expert de la fondation Filaha.
Au cours d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à Fayet Club, le président de la Fondation Filaha M. Amine Bensemmane a souligné l’importance de l’autosuffisance en matière de production laitière et de la réduction de la facture des importations qui risque de s’accroitre durant ce mois de Ramadhan, connu pour son excès alimentaire. A cet effet, il a annoncé qu’Alger a été choisi par la FAO pour l’Afrique, comme lieu de rencontre et de convergence des pays africains au « Global Dairy African Congres » qui se tiendra demain à l’hôtel Sofitel, à l’occasion du 1er juin, journée mondiale du lait.
Cette occasion permettra aux experts de tous les pays africains présents d’aborder des thématiques autour de l’organisation d’une politique de production locale du lait, de réduction des importations et d’accorder une grande importance à la production et au développement des pâturages et des ressources fourragères, outre la maitrise de la chaine de valeur économique et faire face aux challenges. Pour l’intervenant, l’Algérie demeure l’exemple pour les pays africains, à avoir contribué financièrement au développement et à l’intensification de la production laitière locale. A titre de comparaison, la filière lait a produit une quantité de 972 millions de litres de ;ait en 2015 contre 189 millions de litres en 2009, l’année de la mise en place d’un nouveau système de régulation et développement interprofessionnel de la filière lait (ONIL).
