L’algérien agresseur d’Amiens aurait agi « par désespoir et solitude »

L’algérien agresseur d’Amiens aurait agi « par désespoir et solitude »

Le ressortissant Algérien qui avait tenté d’agresser au couteau un policier à Amiens, au nord de la France, a été jugé dépressif, selon le procureur d’Amiens. Ce dernier avait également ajouté que le geste de l’accusé  n’avait aucun caractère radicalisé.

Alexandre de Bosschère, le procureur au tribunal d’Amiens, avait précisé avoir requis le placement en détention provisoire de l’accusé avant l’audience, prévue le 10 février, il a également indiqué que  « le parquet n’ouvre pas d’information judiciaire à l’encontre du mis en cause qui est poursuivi par la voie de la comparution à délai différé ».

L’Algérien est jugé dépressif

Toujours selon le procureur de la cour d’Amiens, il paraît que le ressortissant Algérien qui aurait essayé de tuer un policier au commissariat d’Amiens, souffre d’une sévère dépression. En effet, le ressortissant Algérien qui est âgé de 44 ans, et qui est arrivé en France en 2005, grâce à un Visa long séjour étudiant, aurait nié tout caractère religieux de son agression.

L’accusé avait en outre avoué que son geste découlait du fait « qu’il se sentait désespéré, en raison de sa solitude et de l’éloignement de sa famille qui vit en Algérie, et qu’il voulait mettre fin à ses jours », Avant d’ajouter « qu’il aurait alors décidé de s’attaquer à un commissariat pour contraindre les policiers à lui tirer dessus ».

L’enquête a dévoilé que l’accusé était en effet en possession d’un médicament anxiolytique. C’est également en tant que dépressif, que le profil de l’Algérien de 44 ans, et qui fait l’objet de trois obligations de quitter le territoire français, a été dépeint par son entourage.

Il voulait tuer un policier avec un couteau de cuisine

L’agresseur aurait tenté de tuer un policier français, à l’enceinte même du commissariat, à l’aide d’un couteau de vaisselle à bout rond, ce qui éloigne tout caractère fanatique ou religieux de cette affaire, d’autant plus que l’accusé, bénéficiait d’un accompagnement social et d’un hébergement en foyer, et « ne s’était jusqu’à présent signalé par aucun acte de délinquance ».

Suite à tous ces éléments, le parquet d’Amiens va retirer l’intention d’homicide, à cette affaire. Cependant, la nouvelle qualification pénale qui est violences avec arme, avec préméditation, sur personne dépositaire de l’autorité publique, est un délit puni de sept ans d’emprisonnement.