L’Algérie ambitionne d’atteindre à l’horizon 2014 une capacité de stockage d’eau de 9 milliards de mètres cubes à la faveur de la la réception de 14 barrages actuellement en cours de construction alors qu’actuellement celle-ci est de 7 milliards m3 pour les 68 barrages en exploitation répartis sur le territoire national
En effet, selon le président de l’Autorité de régulation des services publics de l’eau, M. Brahim Nessala qui s’exprimait ce lundi en marge du 9eme Salon international des équipements, des technologies et des services de l’eau, ouvert à Oran, la mise en exploitation des 14 en cours de réalisation l’augmentera de 2 milliards m3.
Le même responsable a précisé que les projets en cours sont localisés dans les wilayas de Mascara, Tipasa, Alger, Médéa, Laghouat, Msila, Sétif, Oum El Bouaghi, Tébessa, Souk Ahras, El Tarf, Tizi Ouzou et Jijel.
Alors que 24 autres projets de construction de barrages d’une capacité globale de 1 milliard m3 sont en phase d’étude, ce qui élèvera davantage la capacité totale de stockage (les 68 barrages existants et les 14 en réalisation compris) à 10 milliards m3, selon la même source.
Nessala n’a pas manqué de souligner qu’en plus du volume mobilisable par les barrages, des ressources en eau provenant des stations de dessalement d’eau de mer, seront en mesure de répondre aux besoins en eau potable pour les 40 années à venir.
A ce propos, il a précisé qu’en attendant la mise en service de la station de dessalement de l’eau de mer de Mactaa (Oran) d’une capacité de 500.000 m3/jour, neuf stations déjà en exploitation à travers le pays fournissent 1.100.000 m3 par jour.
Les eaux provenant de dessalement d’eau de mer représentent actuellement, toujours selon le même responsable, 10% des eaux mobilisées.