Le crédit dont jouit l’Algérie auprès de ses partenaires de par le monde, à l’ombre d’une expérience démocratique pionnière à l’échelle régionale, voire dans l’espace arabe, se consolide incontestablement.
Les avancées à son actif dans le développement global, comme dans la démocratisation de la vie nationale, sont appréciées et suscitent les encouragements. Les mesures prises récemment par le Président de la République et notamment celle relative à l’imminence de la levée de l’état d’urgence sont perçues, à juste titre, comme l’émanation d’une volonté politique de construire, progressivement mais sûrement, un Etat de droit où triomphent la justice et les libertés publiques. L’ouverture, opportunément, de nouveaux espaces devant consolider le débat démocratique est appréhendée comme un bond en avant dans le renforcement de la jeune démocratie.
Les USA, qui s’intéressent à l’Algérie, pour son rôle pivot joué dans la région dans le domaine de la paix et de la sécurité et avec laquelle sont tissés des liens de coopération économiques, commerciaux et sécuritaires, ont favorablement réagi aux initiatives algériennes visant l’accélération des processus d’édification nationale et de promotion démocratique.
Un haut responsable américain souligne à cet effet que « Les Etats-Unis sont encouragés par la déclaration du Président Bouteflika et ont noté avec satisfaction les récents commentaires du ministre des Affaires étrangères Medelci que l’état d’urgence, mis en place depuis 1992, devrait être levé dans les prochains jours ».
Les avancées enregistrées dans l’ancrage et la consolidation de la culture démocratique confirment le caractère irréversible des options souveraines du pays. En dépit des impératifs de la lutte antiterroriste, les libertés fondamentales et l’exercice politique, consacrés par la Constitution ne font l’objet d’aucune restriction et le constat du Chef de l’Etat est à cet égard expressif quand il affirme que « nul ne peut contester le respect et la protection des droits civiques et politiques, ainsi que des libertés fondamentales dans notre pays. En témoignent, la pluralité des obédiences de nos nombreux partis politiques, la diversité et la vitalité de la presse nationale, et, le fait que notre peuple est, périodiquement, convié aux urnes pour choisir souverainement ses gouvernants à tous les échelons, parmi les nombreux candidats qui sollicitent ses suffrages, après avoir réuni les conditions légales ». En fait ce sont toutes les réformes politiques et économiques engagées lors de la dernière décennie qui sont sanctionnées par « de nombreuses évolutions positives sous la direction du Président Bouteflika ».
L’Algérie a beaucoup investi dans la paix et la stabilité et pour conforter davantage les résultats enregistrés que le pays concentre ses efforts sur le développement en cette étape déterminante pour l’avenir et marqué par un programme d’investissements publics plus consistants que ceux mis en œuvre depuis 1999.