L’Algérie termine l’année 2012 avec les caisses pleines à craquer

L’Algérie termine l’année 2012 avec les caisses pleines à craquer

L’Algérie en 2012 n’est pas devenue un pays émergent alors que son potentiel le prédispose à intégrer le cercle de ces pays qui tirent la croissance mondiale vers le haut. Ceci dit, l’Algérie, au cours de cette année caractérisée par la crise financière qui étouffe de nombreuses économies, a réussi à remplir encore davantage sa tirelire. Elle termine même l’année avec les caisses pleines à craquer.

C’est, en effet, le Fonds Monétaire International (FMI) qui a révélé que les réserves de changes de l’Algérie dépasseront les 205,2 milliards de dollars à la fin de l’année 2012. Un record qui n’a jamais été enregistré auparavant même si l’Algérie a entamé l’année 2012 avec 176 mrds $ de réserves de changes, avait dévoilé le 3 janvier le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci. « La position financière extérieure nette de l’Algérie est ainsi consolidée, en situation de recul de la dette extérieure qui s’élève à 4,423 milliards de dollars à fin septembre 2011, contre 5,681 milliards de dollars à fin décembre 2010″, avait-il encore expliqué à l’époque. Quelques mois plus tard, c’est le nouveau Premier Ministre, Abdelmalek Sellal, qui est monté au créneau pour annoncer une autre bonne nouvelle : les réserves de change de l’Algérie ont atteint plus de 193 milliards de dollars à la fin du mois de septembre 2012. Un bilan positif puisqu’il est 10 fois plus élevé qu’il y a 10 ans, avait-il assuré.

Des projets industriels en perspective

L’Algérie, un pays riche et opulent. Cette réalité, les Algériens ont encore du mal à la percevoir tellement ils sont encore confrontés aux misères de la vie quotidienne. Des misères qui sont indignes d’un pays riche. Inflation galopante avec un taux calculé à 8,6 % au mois de novembre dernier, chômage persistant, crise de logement irrésolue, déficience en matière d’infrastructures, un système de soin de mauvaise qualité, etc., la mal-vie domine à nouveau et la machine économique est toujours en panne. Une lueur d’espoir quand même avec la signature du contrat entre le ministère de l’Industrie et le constructeur automobile Français Renault. Ce dernier implantera une usine à Oran au cours de l’année prochaine et à long terme 6000 emplois devront être créés. Des investisseurs qataris bâtiront un important complexe sidérurgique dans la région de Jijel et le groupe français Sanofi réalisera sa troisième usine en Algérie. Ces projets viendront enfin doter le pays d’un véritable outil de production à même d’offrir des emplois à ces milliers ingénieurs sortis des bancs de l’université.