Entre le blé américain et argentin l’Algérie aurait opté pour le premier en dépit de son prix plus élevé que le second et ce en raison de problèmes liés à la qualité selon Santiago Labourt, à la tête de l’industrie du blé à la chambre ArgenTrigo.
En effet des préoccupations sur la qualité du blé argentin ont conduit les autorités algériennes à rejeter l’offre, préférant se tourner vers le blé américain pourtant plus cher rapporte l’Agence Ecofin ce mercredi.
Et pourtant d’autres pays comme le Brésil (4,4 millions tonnes), l’Afrique du Sud (700.000 tonnes), l’Egypte (300.000 tonnes) et le Maroc (300.000 tonnes) continuent de s’approvisionner en blé argentin bien que l’Algérie est considéré comme un « petit » client avec 200.000 tonnes. La même source avance par ailleurs « la modération des troubles sociaux et les perspectives d’une meilleure campagne agricole puisque le ministère algérien de l’Agriculture prévoit une production de 5,5 Mt de céréales en 2012, en hausse de 31% par rapport à 2011″ » pour expliquer l’abandon de l’Algérie du blé argentin.
Des prévisions qui ont fait que les importations de blé de l’Algérie sont en recul de 12,7% durant le premier trimestre 2012 à 1,44 Mt contre 1,65 Mt au premier trimestre 2011. Il est à noter enfin que la France demeure le premier fournisseur de l’Algérie avec une part de marché de 82% pour le blé tendre et 59% pour le blé dur.
