L’Algérie s’est engagée dans un « important processus » de réforme pour instaurer un Etat de droit

L’Algérie s’est engagée dans un « important processus » de réforme pour instaurer un Etat de droit
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ALGER- L’Algérie s’est engagée dans « un important processus » de réforme de la justice pour l’instauration d’un Etat de droit protégeant les droits et libertés du citoyen, a déclaré lundi à Alger le ministre de la Justice et Garde des Sceaux Tay Louh.

« L’Algérie s’est engagée depuis 1999 dans un important processus de réforme de la justice ayant pour objectif, à travers une justice indépendante, forte et crédible, l’instauration d’un Etat de droit protégeant les droits et libertés du citoyen », a-t-il indiqué à l’occasion de la signature d’accords de coopération avec son homologue tchadien.

Pour M. Louh, ce processus poursuit plusieurs objectifs principaux, à savoir le renforcement de l’Etat de droit et la primauté de la loi, la protection des libertés individuelles et la jouissance par les citoyens de leur droit fondamentaux et le renforcement de l’indépendance du magistrat.

Il vise également une refonte en profondeur du dispositif législatif national, la facilitation de l’accès de la justice, la modernisation du secteur à travers les TIC, la révision de la politique pénitentiaire pour une meilleure prise en charge des détenus et la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes.

LG Algérie

Le ministre a soutenu que si de nombreux objectifs « ont été atteints dans ce cadre et si des résultats importants ont été réalisés, nous sommes convaincus qu’il s’agit là d’un processus dont le cours doit être maintenu durablement et soutenu par des actions nouvelles qui prennent en compte les difficultés de mise en oeuvre et les réajustements éventuels ainsi que toute implication juridique à l’évolution de la société et à celle du droit international ».

Il a ajouté que désormais, la priorité est donnée aux actions ayant « un impact sur le renforcement des droits et libertés du citoyen », à l’introduction de « nouvelles règles de procédure particulièrement en matière pénale, à une réorganisation profonde de la formation du magistrat, à l’amélioration de l’organisation du travail et la gestion du temps, et enfin l’optimisation de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication ».

Toutes ces actions « prioritaires visent à conforter la relation de confiance entre la justice et le citoyen et, au delà, à renforcer la crédibilité de la justice », a affirmé M. Louh.

Il a relevé, dans ce cadre, que « parce que nous vivons dans un monde de plus en plus globalisé, l’Algérie a exprimé la volonté que la réforme de la justice s’inscrive dans une vision globale prenant en compte la dimension internationale ».