l’Algérie sera contrainte d’arrêter ses exportations de gaz en 2030

l’Algérie sera contrainte d’arrêter ses exportations de gaz en 2030

Youcef Yousfi a minimisé les effets de cette baisse de production à cause de la diminution de la demande mondiale de gaz à cause de la crise économique internationale.

Dans ce contexte, il a précisé que l’Algérie augmentera dans les prochaines années ses capacités de production à 10 milliards de m3/an après la mise en service du Medgaz.

Le ministre des énergies et des mines, Youcef Yousfi, a indiqué hier que les capacités algériennes de production de gaz naturel liquéfié se stabiliseront dans quelques mois. La production algérienne de gaz a connu une baisse de 20 % suite à l’explosion survenue dans l’usine de liquidation du gaz à Skikda en 2004.

Le ministre a souligné, par ailleurs, que les capacités de production algériennes ont diminué de 5 à 6 milliards de m3 annuellement d’un total de production de 30 milliards de m3 produits annuellement. Pour rappel, le gaz représente entre 40 et 45 % des rentes algériennes annuelles provenant des hydrocarbures.

Youcef Yousfi a minimisé les effets de cette baisse de production à cause de la diminution de la demande mondiale de gaz à cause de la crise économique internationale. Dans ce contexte, il a précisé que l’Algérie augmentera dans les prochaines années ses capacités de production à 10 milliards de m3/an après la mise en service du Medgaz.

Ce dernier transportera environ 8 milliards de m3/an vers l’Espagne. Ainsi, les exportations algériennes vers l’Europe connaîtront une augmentation après que les acheteurs américains eurent arrêtée leurs commandes en gaz algérien après la croissance de leur production de cette matière en Amérique du nord.

Un haut responsable dans le secteur des hydrocarbure a précisé dans une déclaration à « Echourouk » que « la baisse de la production algérienne de gaz est due à la baisse enregistrée dans le champs de Hassi R’mel, ainsi qu’au retard enregistré dans la réception de l’usine de liquidification du gaz à Skikda. Il a précisé, en outre, que la non découverte de nouveaux gisements de gaz importants a causé la baisse des réserves algériennes de ce produit ces dix dernières années.

La baisse des exportations algériennes de gaz a commencé en 2009. À cette époque, seulement 55 milliards de m3 ont été exportés, ce qui est considéré comme le plus bas niveau enregistré durant la dernière décennie.

Cette baisse est devenue une réalité, malgré les efforts de l’ex-ministre du secteur qui avait assuré que sa première mission était d’augmenter les rentes algériennes par l’augmentation de la production et des exportations de gaz et de pétrole. Ce haut responsable a souligné, enfin, que l’Algérie est contrainte de diminuer sa production annuelle qui est de 90 milliards de m3/an afin d’assurer la couverture du marché national pour la plus longue période possible.